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PrÉSentation

  • : André BAUP républicain de Gauche a la Mairie d'ALBI
  • : LE BLOG DU MOUVEMENT REPUBLICAIN ET CITOYEN DU TARN
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19 décembre 2005 1 19 /12 /décembre /2005 00:00

CONSEIL MUNICIPAL DU 19 DECEMBRE 2005-

 

INTERVENTION D’ANDRE BAUP, conseiller municipal MRC

 

« ANNIVERSAIRE DE LA LOI DE SEPARATION DES EGLISES ET DE L’ETAT »

 

 

 

M. le Maire, mes chers collègues,

 

Vous nous gratifiez, très régulièrement de manifestations municipales concernant… anniversaires, commémorations, inaugurations, etc…cela, très souvent avec justesse, d’autres fois avec une pointe d’opportunisme et quelques fois ces manifestations répondent à votre besoin intangible de communication, mais… elles ont le mérite d’exister !

J ai eu beau scruter les différents plannings des manifestations municipales ces derniers mois, je n’ai pas trouvé la moindre trace d’une commémoration du centenaire de la « loi de séparation des églises et de l’état », dite loi de 1905.

 Et pourtant, la laïcité est au cœur de l’idéal républicain qui vous anime, c’est une pierre angulaire d’un combat de deux siècles, combat des forces de progrès contre les obscurantismes de toutes sortes, combat contre les tenants de l’ordre ancien : il me paraît donc inconcevable que le centenaire de la loi de séparation soit ainsi passée sous silence par la municipalité !

Je n’ai pas la prétention de combler cette lacune, mais, si vous le permettez, Mr le Maire, j’aimerais m’exprimer sur ce sujet. Auparavent rendons hommage à un hebdomadaire tarnais « l’Echo du Tarn » qui a célébré cet anniversaire en menant un débat digne de ce nom. Cet hebdo a même poussé le débat en titrant en première page : « Laïcité : tout le monde y croit ! » , et en contrepoint, ses affichettes publicitaires annonçaient : « La loi de 1905 est-elle obsolète ?» .

 

La laïcité a gagné en France définitivement, elle est ailleurs dans le monde une idée qui fait son chemin et il ne faut céder en aucune manière à cette mode masochiste consistant à croire la République au bord du gouffre, la France en plein déclin et les valeurs laïques en voie de disparaître. Au contraire, la laïcité à la française fait école et la France continue de montrer le chemin

 

Un siècle est passé. La liberté de culte est garantie pour tous et la laïcité ne conteste à personne le droit de croire à quoi bon lui semble, comme de ne pas croire. De même qu’elle n’empêche personne d’envoyer ses enfants à l’école confessionnelle et de célébrer son culte, comme de ne pas le faire. En fait, elle permet, la liberté de conscience.

 

Oui, avec la loi du 9 décembre 1905, la France a pris cent ans d’avance. Elle a montré au monde qu’il était possible de séparer l’Etat et l’Eglise, le politique et le religieux, la loi et la foi, sans que le ciel ne nous tombe sur la tête !

 

Aujourd’hui, dans un monde menacé par le choc des civilisations, la laïcité est le seul principe, le seul moyen pour faire vivre ensemble des êtres humains aux croyances et aux origines si différentes. Les mois qui viennent de s’écouler ont montré l’impasse du communautarisme. En Grande-Bretagne, les attentats du 7 juillet dernier ont montré que l’intégration dans l’enfermement communautaire était illusoire. Les terroristes étaient des enfants du pays, qui semblaient bien intégrés selon les normes du multiculturalisme. Aux Etats-Unis, le cyclone qui a ravagé la Nouvelle Orléans, a montré que dans la plus grande puissance du monde, la pauvreté continue à coller à la couleur de la peau. Des siècles d’existence séparée ne s’effacent pas par quelques mesures de discrimination positive chère à Nicolas Sarkozy, car même positive, une discrimination reste une discrimination.

 

J’entends déjà tous ceux qui, peut-être parce qu’il n’aiment pas notre pays, ricaner et s’écrier en chœur : vous oubliez la crise des banlieues, elle a prouvé l’échec de votre modèle républicain. J e les rassure, je n’oublie rien du tout.

 

Seulement, le mois dernier, en France, il n’y pas eu de crise des banlieues. Il y a eu dans les banlieues une expression violente de la crise française. Je ne joue pas sur les mots, ce ne serait pas responsable. Les mesures prises par le gouvernement ne sont que des rustines et ne règlent rien sur le fond. La crise française trouve son origine, depuis plus de trente ans, dans le chômage de masse et la démolition voulue du modèle républicain. La République n’est pleinement elle-même que si elle est la République sociale, que si chaque citoyen subvient par son travail à ses propres besoins, en dehors de ceux qui doivent bénéficier de la solidarité nationale. Le modèle républicain exige l’emploi. Aussi, le modèle républicain ne permettra pas l’intégration, c’est-à-dire le vivre-ensemble, l’accès à la citoyenneté et la participation égalitaire de tous à la société, tant que persistera un chômage de masse. Le modèle républicain ne fonctionnera pas tant que, lorsque les Français exprimant démocratiquement leur souhait d’une autre politique, comme ils l’ont fait le 29 mai dernier, on change le Premier Ministre, mais on poursuit la même politique. Il devient alors normal que la crise se manifeste avec virulence au niveau du maillon le plus faible de la société française. Celui-ci se trouve dans les banlieues, où le taux de chômage, surtout parmi les jeunes, est le plus élevé.

 

Quand on veut noyer son chien on l’accuse de la rage, de même, lorsqu’on est contre la République, on dit que le modèle républicain est en faillite et qu’il faut l’achever. Dans ce vandalisme législatif dont est menacée la République, on se propose de toiletter, d’adapter ou de moderniser la loi de 1905. En réalité, d’aucuns voudraient l’abroger pour laisser s’instaurer, en France, le communautarisme. A qui cela profiterait-il ? D’abord, aux intégristes de toutes confessions qui veulent subordonner la loi civile à leur vérité révélée et faire reconnaître par la loi la compétence des tribunaux religieux, pour les questions de statut personnel notamment. Ensuite, à ceux, souvent les mêmes, qui ont une vision ethniciste du monde, qui pensent qu’un homme se définit par rapport  au sang et au terroir. Ensuite, aux forces politiques rétrogrades qui comptent sur les clergés et les religions pour être les instruments de contrôle social d’individus soumis. On a bien vu récemment des personnalités religieuses convoquées à cet effet par les autorités de la République. On a entendu récemment une association prendre, au nom de l’islam, un décret religieux concernant l’ordre public, sans émouvoir les autorités de la République.

Je n’oublie pas non plus que le communautarisme trouve un écho dans quelques officines de gauche et à l’extrême- gauche, et je le déplore.

 

Voilà pourquoi, vraiment, on ne peut pas « adapter » la loi de 1905.  Celle-ci en effet, pose le principe que la religion, toute religion, relève de la sphère privée et se situe hors de l’espace public. Or, on ne peut être à la fois dans l’espace public et en dehors. On n'aménage pas un principe, on le respecte, ou on le transgresse. Aux religions, anciennes ou nouvelles, de s'en accommoder. Et surtout, qu’on ne nous dise pas qu’il faut modifier la loi pour l'adapter à l'islam, sous prétexte que l’islam n’existait pas en France métropolitaine, il y a cent ans ! C’est donner aux  extrèmistes islamistes un pouvoir qu’ils n’ont pas. Regardez l’application de la loi sur les signes religieux à l’école publique. Nombre d’observateurs nous avaient promis une guerre scolaire. Or les cas non réglés, au niveau national, n’excèdent pas quelques dizaines. Les associations islamistes n’ont jamais fait descendre dans les rues des milliers de personnes. Elles ont testé  la résistance des républicains et des laïcs et, lorsqu’elles se sont aperçues qu’elles étaient infiniment minoritaires, elles ont baissé pavillon. Tirons-en une leçon : quand la laïcité s’affirme clairement, elle n’est pas contestée. Cessons donc d’être sur la défensive !

 

La laïcité n’a pas besoin d’être adaptée. Elle doit au contraire être affirmée parce qu’elle est le moyen de vivre harmonieusement ensemble dans l’espace public avec nos diversités, pleinement respectées dans la sphère privée. La laïcité est la condition de la citoyenneté. Pour qu’ils deviennent citoyens, l'école de la République doit apprendre aux enfants à penser par eux-mêmes dans le respect de la liberté des autres, en dehors de tout dogme et en dehors de tout clergé. Le dogme est cette prétendue vérité, venue d’ailleurs, qui veut s’imposer sans discussion au débat public.

 

Comme toute loi républicaine, la loi du 9 décembre 1905, portant séparation des Eglises et de l’Etat est une loi qui libère. Elle assure la liberté des citoyens, qui peuvent croire ou ne pas croire. Elle assure la liberté de l’Etat, qui peut légiférer en dehors de toute intervention extérieure au débat public. Elle assure la liberté des religions, qui peuvent s'organiser comme elles l'entendent, tant qu'elles ne troublent pas l'ordre public. Elle a permis de parvenir à l’égalité des sexes, au droit pour les femmes de choisir leur vie et de maîtriser leur corps, acquis intangibles que les intégristes de toute confession cherchent aujourd’hui à saboter, remettant en question le droit au divorce et à l’avortement, proposant de tolérer la polygamie et l’excision au nom du « droit à la différence ».

 

Cette question de la laïcité est au cœur de tous les débats présents et à venir, et, la réponse que nous lui donnerons dépend de la continuation de la France républicaine, de cette Nation citoyenne où chacun est égal en droits et en devoirs, quelle que soit son origine ou sa croyance.

 

Merci, chers collègues d’avoir bien voulu m’écouter jusqu’au bout.

Publié par André Baup Maire-Albi

 

 

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17 décembre 2005 6 17 /12 /décembre /2005 00:00
MOUVEMENT REPUBLICAIN et CITOYEN
 9 rue du fg Poissonnière, 75009 PARIS  01 44 83 83 00

www.mrc-france.org www.georges-sarre.net

Fondé en 2003, le M.R.C. a été constitué par les militants du Mouvement des Citoyens (1993-2002) et d’autres  militants des comités du soutien à la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l’élection présidentielle de 2002.

Issue du Parti Socialiste, où, entre 1971 et 1993, elle était présente sous la forme d’un courant (CERES puis  Socialisme et République), notre mouvance, qui est celle de la gauche républicaine, avec Jean-Pierre Chevènement et Georges Sarre, décide en 1993 de prendre son autonomie.

En effet, dès 1983, nous avons dénoncé le « tournant de la rigueur »,et l’ouverture d’une parenthèse » libérale que, depuis, le P.S. n’a pas voulu refermer. Pour rester fidèles aux engagements pris devant le peuple français en 1981, et aux orientations du gouvernement entre 1981 et 1983, nous préconisions la sortie du Système Monétaire Européen, et la poursuite des politiques volontaristes en matière de Service Public, politique industrielle, politique salariale
Nous considérons que seule la souveraineté du peuple français contre la domination de la finance mondialisée, et des groupes d’intérêts particuliers, peut faire prévaloir l’intérêt général, le progrès scientifique et économique, la cohésion nationale, la justice, et le progrès social, la solidarité internationale.

En 1991, nous nous sommes opposés à la première guerre du Golfe, parce qu’elle était déjà, à nos yeux, une guerre aux motivations pétrolières et coloniales, susceptible d’entraîner l’embrasement du Moyen-Orient, et le « choc des civilisations » à l’échelle mondiale.

En 1992, nous avons activement fait campagne pour le NON au traitéde Maastricht, car nous refusons que le peuple soit privé de sa souveraineté, c’est-à-dire du pouvoir de débattre et de décider démocratiquement de son avenir, au profit d’une oligarchie technocratique et financière installée à Bruxelles.

Nous refusons que les élus nationaux se défaussent de leurs responsabilités en faisant passer par le biais de l’Europe les mesures de régression sociale qu’ils n’assument pas devant les citoyens (comme Lionel JOSPIN à Barcelone, qui a signé l’allongement de la durée de cotisation retraite, pour citer un exemple récent).

En 1993, nous avons fondé le Mouvement des Citoyens. En 1997,nous avons participé à la « Gauche Plurielle », mais nous avons dûconstater que nous ne parvenions pas à faire valoir, au sein du gouvernement, nos orientations pour favoriser la souverainetépopulaire face au libéralisme. L’affaire corse a montré que legouvernement de Lionel JOSPIN était même prêt à abandonner l’unité de la République, et donc le cadre de la démocratie, pour discuter avec des terroristes.

En 2000, nous avons quitté le gouvernement, et Jean-PierreChevènement s’est présenté à l’élection présidentielle de 2002, pourpouvoir proposer aux Français un projet conforme aux intérêtspopulaires.

Présentation du Mouvement Républicain et Citoyen

Dès 1983,nous avons dénoncé le« tournant de la rigueur », etl’ouverture d’une« parenthèse » libérale que,depuis, le P.S. n’a pas voulu refermer
.
En 1992,nous avons activement fait campagne pour le NON autraité de Maastricht, car nous refusons que le peuple soit privé  de sa souveraineté.

En 2002,J.P. Chevènement s’est présenté devant les Français pour leurproposer un projet conformeaux intérêts populaires.

Aujourd’hui, le M.R.C. se développe ; nous voulons faire entendre une voix forte et claire pour :

-subordonner le pouvoir financier mondialisé aux choix démocratiques des citoyens, ce qui suppose des Services Publics forts, une intervention de l’Etat dans l’économie, la protection des emplois et des savoir-faire en Europe par une politique commerciale protectionniste, le refus des accords OMC du type AGCS, et des politiques européennes du type directive Bolkestein 

-relancer la croissance et l’emploi, ce qui suppose de favoriser les investissements, en  changeant la politique monétaire européenne, en revenant sur les statuts de la Banque Centrale Européenne, en supprimant le pacte de stabilité budgétaire

-permettre une véritable démocratie, ce qui suppose de respecter la Nation, qui est le cadre où les citoyens peuvent débattre, dans une même langue, avec des références culturelles communes, pour prendre des décisions politiques ;

-une véritabledémocratie exige aussi que les citoyens puissent penser par eux-mêmes, et donc que l’Ecole de la République soit forte et efficace, avec une laïcité confortée ;

- la démocratie suppose aussi la pluralité desexpressions médiatiques et de la représentation nationale, et nous voulons une loi qui limite la concentration financière dans les médias, une politique de l’audiovisuel public qui assure la liberté de parole de chacun, et une représentation nationale élue en partie à la proportionnelle

-développer une politique en faveur des petits agriculteurs, et promouvoir une production agricole saine et respectueuse de l’environnement ;

- développer une politiqued’équipement et d’aménagement de l’espace pour lutter contre les inégalités territoriales et la désertification rurale

-développer une politique énergétique moderne qui permette d’abaisser la pollution de l’air et de lutter contre le réchauffement de la planète

-renforcer l’influence internationale de la France, pour qu’elle fasse entendre une voix forte, indépendante dans le monde, contre l’impérialisme, contre la guerre descivilisations ;

- une France et une Europe qui travaillent en partenariat avec la Russie et qui s’ouvrent à la Méditerranée ;

-une France et une Europe qui soutiennent les politiques socialistes et démocratiques en Amérique latine qui, tout en sa tradition d’accueil humaniste ;

- développer une politique de co-développement avec les pays du Sud, notamment la Francophonie

-réorienter profondément la construction européenne, pour qu’elle respecte les peuples, les démocraties, au lieu de vouloir passer tout le monde à la toise

  -garantir l’unité de la République, l’égalité des droits et des devoirs, la sûreté

Publié par André Baup Maire-Albi
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9 décembre 2005 5 09 /12 /décembre /2005 00:00
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6 décembre 2005 2 06 /12 /décembre /2005 00:00
publié par André baup mairie-albi
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2 décembre 2005 5 02 /12 /décembre /2005 00:00
M. le Maire d'Albi a voulu, à juste raison, que l'entrée principale d'Albi se face par le Boulevard du Lude.
Les automobilstes arrivant de Toulouse, de Montauban , de Rodez  ont un accès facilité et rapide pour se rendre au centre d'Albi.
Or il se trouve que l'état du parking du boulevard du Lude (1er parking en entrant dans Albi) est lamentable; le revêtement  y est défoncé et le stationnement anarchique, l'entrée et la sortie en sont particulièrement dangereuses. Il donne une piètre première image de notre ville.
M. le Maire, veut favoriser le réaménagement de l'axe Nord- Sud, sa priorité passe par la réhabilitation du Boulevard de Strasbourg, qui n'en demande pas tant !
Pourquoi le boulevard de Strasbourg avant le boulevard du Lude ?
La réponse est peut-être électorale !!!!
Savez-vous combien y-a-t'il d'électeurs au Lude? Ils ne sont que 42 !.....ce qui donne environ 29 votants   !!!!!!!

publié par André Baup mairie-albi
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29 novembre 2005 2 29 /11 /novembre /2005 16:42
Il y aura six mois que le peuple français aura rejeté à 54,67% le projet de « traité établissant une Constitution pour l’Europe ».

 

Le 19 novembre 2004, le Conseil Constitutionnel avait estimé que ce texte « affectait les conditions essentielles d’exercice de la souveraineté nationale ». Au vu de cette décision, le processus de sa ratification aurait dû s’arrêter. A défaut, une révision de la Constitution française de 1958 s’imposait.

 

Le lundi 28 février 2005, le Parlement réuni à Versailles approuva cette révision par 730 voix contre 66. L’article 88-1 al. 2 fut inscrit dans la Constitution française : la République « peut participer à l’Union européenne dans les conditions prévues par le traité établissant une Constitution pour l’Europe signé le 29 octobre 2004 ». Il fallait encore un référendum pour que le peuple français abandonne sa souveraineté par une simple loi.

 

Or, le 29 mai, le peuple de France a rejeté ce texte. Néanmoins, la constitution de la République française continuait à contenir cet alinéa désavoué. Après six mois, nul n’a toujours commencé à entreprendre de mettre le texte de notre loi suprême en conformité avec le vote du 29 mai. En outre, la signature de la France n’a toujours pas été retirée de ce « Traité établissant une Constitution pour l’Europe ».

 

Le maintien de l’article 88-1 al.2 est une agression contre la volonté librement exprimée par les citoyens français et une insulte au suffrage universel.

 

Quelle qu’ait été sa position dans la campagne « référendaire » de 2005, tout élu de la Nation doit respecter le suffrage universel. Le vote de 730 parlementaires ne saurait tenir en échec la décision souveraine de 15 449 508 électeurs représentant 54,67% des suffrages exprimés.

 

C’est la raison pour laquelle, après un semestre de vaine attente, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir prendre en tant que parlementaire les dispositions nécessaire pour déposer une proposition de loi constitutionnelle, portant abrogation de cet article 88-1 al. 2.

publié par André Baup mairie-albi
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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

MOUVEMENT REPUBLICAIN ET CITOYEN DU TARN

Le porte-parole du MRC Tarn : André BAUP

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

FACE AUX VIOLENCES URBAINES

 

Depuis plus de douze jours maintenant, des actes de violence très graves sont commis. Disons le clairement : notre pays, notre région, même notre département sont profondément touchés par la nature et l’ampleur des évènements. Nos concitoyens sont choqués. Ils sont inquiets et s’interrogent légitimement, sur les causes profondes de cette explosion de violence et sur ses conséquences possibles. Face à une telle situation, le Mouvement Républicain et Citoyen a souhaité agir en responsabilité.

 

Le phénomène auquel nous assistons est la résultante de deux échecs politiques des gouvernements successifs. Celui de l’aménagement du territoire et de l’intégration républicaine. Celui des choix économiques.

 

Oui, la France a fait venir pour faire tourner son économie, puis a marginalisé en les reléguant dans les banlieues, des gens qui vivent aujourd’hui dans un habitat vieilli et dégradé, dans des communes mal desservies par les transports et où le service public périclite. Oui, ces gens, et en premier lieu les jeunes, sont désormais dépourvus de toute perspective d’avenir, cumulant souvent échec scolaire, ruptures familiales, racisme vécu au quotidien et chômage de masse. La responsabilité en incombe à ceux qui ont poursuivi une politique fondée sur la financiarisation de l’économie et la marche forcée vers la mondialisation libérale.

 

Mais la situation découle aussi de la panne du modèle français d ‘intégration. Si l’on veut redonner espoir et dignité aux jeunes qui manifestent leur révolte, il faut réhabiliter la République et la Nation citoyenne. Il faut refaire de l’école laïque le lieu de transmission des savoirs, le creuset de l’intégration, le tremplin effectif vers un emploi et une progression sociale. Il faut arrêter de jouer les apprentis- sorciers en favorisant le communautarisme et les replis identitaires ou religieux.

 

Dans un premier temps, bien sûr, la priorité est de rétablir l’ordre républicain pour garantir la sécurité des biens et des personnes. Les victimes des violences sont le plus souvent des gens modestes, qui partagent le quotidien difficile de ceux qui s’en prennent à eux. Il faut aussi que la Justice fasse toute la lumière sur les faits qui, à Clichy sous Bois, ont déclenché cette crise. Surtout, pour l’avenir, il faut que l’Etat redonne à la prévention, à la police de proximité, à la justice, aux services publics et à la politique de la Ville les moyens budgétaires et humains qu’il a réduit depuis des années.

 

Les réponses à mettre en œuvre au plus vite sont : permettre un plein accès à la citoyenneté et faciliter l’acquisition de la nationalité française ; donner du travail aux jeunes, mais un vrai travail, pas un contrat d’intérim, un stage sans suite ou un emploi précaire ; permettre la scolarisation de toutes et tous à l’école publique.

 

Il est illusoire de croire un instant que la répression seule viendra à bout d’un phénomène qui traduit une très profonde cassure sociale, un retour en arrière jamais connu sur des décennies d’acquis sociaux et de progrès économique, une panne sans précédent de la mobilité sociale. Et, bien sûr, il est tout aussi vain de traiter ces gens par le mépris, de pratiquer à leur égard l’amalgame entre jeunes de banlieue et délinquants, de jouer la surenchère et les postures belliqueuses. Si elle est poursuivie, la même politique mènera aux mêmes effets. Seul un véritable changement de cap permettra de remédier durablement au malaise actuel.

 

Dominique de Villepin ne veut pas accepter que la cause première de cette situation est la politique libérale qu’il mène.

 

La seule politique doit être l’emploi, l’emploi véritable , l’emploi productif. Tout le reste viendra naturellement.

publié par André Baup mairie-albi

 

 

 

 

 

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00

André BAUP pour Albi-mag  de Novembre

 

LE MAIRE « MECONNAÎT »ENCORE ET TOUJOURS LES DROITS DE L’OPPOSITION.

 

Malgré les relances des groupes d’opposition, malgré les avis du tribunal administratif de Toulouse, malgré les articles du Code général des collectivités territoriales, malgré les derniers jugements de plusieurs tribunaux administratifs, Mr Bonnecarrère continue de « méconnaître » les droits de l’opposition municipale.

 

L’espace réservé à l’opposition se situe volontairement en fin de la page tribune libre, dont la couleur, les caractères d’imprimerie et la présentation incitent très peu à la lecture. Cet espace devrait être entièrement réservé aux groupes d’opposition ( voir le jugement du T.A. de Rouen de mars 2005) . Cette page spécifiquement dédiée à l’opposition est actuellement occupée, par moitié , par les élus majoritaires !!!

 

D’autre part , les nombreuses publications supplémentaires et complémentaires à Albi-mag (travaux, circulation, communication en tous genres) ne bénéficient jamais d’un espace réservé à l’opposition ( contrairement aux termes de l’article L.2121-27-1 du Code général des collectivités territoriales).

 

Le site internet de la ville , véritable outil de communication de l’équipe municipale, n’est jamais ouvert aux opposants contrairement à ce que dit l’article 9 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité .

 

Nous savions , le Maire assez réticent à la démocratie participative, nous lui demandons, au minimum de respecter la démocratie représentative.

publié par André Baup mairie-albi

 

 

 

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9 novembre 2005 3 09 /11 /novembre /2005 00:00

Le MRC apporte son plein et entier soutien à la création de la Fédération Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics

 

Le MRC était présent le 17 septembre 2005 lors de la première réunion nationale des collectifs à Angoulême.

 

Les élus du MRC se sont toujours opposés à tout niveau au démantèlement et à la privatisation de nos services publics.

 

De la privatisation de France Télécom à l’ouverture du capital d’EDF-GDF, notre position a toujours été limpide : seul le monopole public exercé par des fonctionnaires peut permettre l’accomplissement du service public, apporter les garanties nécessaires à nos concitoyens en terme de sécurité, de qualité et de coût des prestations et permettre à la France de se maintenir à la pointe des avancées technologiques.

 

Le MRC a toujours considéré que les politiques d’austérité, aujourd’hui justifiées au nom du pacte de stabilité européen, hier au nom du réalisme économique, non seulement brident la création de richesses mais empêchent également toute politique d’aménagement du territoire : limiter les moyens de l’Etat c’est limiter les moyens des services publics !

 

Aussi, le MRC Tarn appelle tous les Tarnais soucieux de sauvegarder le socle de l’égalité républicaine et de la cohérence sociale à s’engager pour la défense et la promotion des services publics en adhérant et en participant activement aux Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics existants, et en contribuant à la création des comités locaux

 


 de défense et de développement des Services Publics existants, et en contribuant à la création des comités locaux et départementaux.

 

Le MRC Tarn invite les tarnaises et les tarnais (qui le peuvent) , les élu(e)s , les forces associatives, syndicales , politiques, à participer le Samedi 19 novembre à Paris à la manifestation unitaire pour la défense et le développement des Services Publics.

publié par André Baup mairie-albi

 

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15 octobre 2005 6 15 /10 /octobre /2005 00:00

                                                                                     Albi, le 26 sept. 05

COMMUNIQUE DE PRESSE
 

QUOTAS TEXTILES : EN 2005 , ON ENLEVE LE HAUT ,

EN 2006 , ON ENLEVE LE BAS !
 

L’affaire des quotas textiles chinois atteint le sud tarnais avec des conséquences importantes sur l’emploi.

La Dépêche du Midi du lundi 26 septembre 2005 titrait sur l’industrie textile laminée dans le mazametain , en effet le Tribunal de commerce de Castres prononce la liquidation de l’entreprise textile De Cathalo ( 38 salariés à Labastide-Rouairoux, 16 à Castres).  « Encore une PME qui disparaît ».

 

« Certes les PME du textile traversent des turbulences à cause des importations chinoises », soulignait le quotidien régional. Pourtant , si l’on en croit Mr Peter Mandelson , le commisaire européen au commerce, un accord est intervenu entre l’Union Européenne et le ministre du commerce chinois, le 5 septembre. Si les quotas textiles chinois sont atteints , c’est la preuve qu’ils sont nécessaires !Le premier ministre, Mr de Villepin et le député du Tarn, Mr Carayon se font forts de promouvoir le « patriotisme économique » : il doivent commencer par refuser cet accord.

 

Cet accord n’est rien d’autre que le reniement de la décision prise en juin, et relève plus largement d’un renoncement de l’autorité publique sous la pression des distributeurs. Ceux-ci sont prêts à tout pour conserver leurs bénéfices confortables,y compris à organiser la pénurie et à s’affranchir des règlementations. Les pouvoirs publics accepteront-ils encore longtemps , d’être mis devant le fait accompli.

 

Mr de Villepin et Mr Carayon  ont désormais le choix : soit ils baissent les bras , par dogmatisme libéral, et cela coûtera de nouveaux milliers d’emploi dans le textile, soit ils se montrent à la hauteur du « patriotisme économique »qu’ils affichent  volontiers , et s’opposent à la Commission européenne.

 

Le partage des rôles entre les décisions ultra-libérales prises à Bruxelles , et les discours volontaristes, factices, pris à Paris ne peut plus durer : sinon c’est le pouvoir politique qui se ridiculise.

 
André Baup
Porte-parole du
Mouvement Républicain et Citoyen du Tarn

publié par André Baup mairie-albi

 

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