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  • : André BAUP républicain de Gauche a la Mairie d'ALBI
  • : LE BLOG DU MOUVEMENT REPUBLICAIN ET CITOYEN DU TARN
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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 16:37
  • Georges Sarre : «En France, les partisans d'une «laïcité ouverte» comptent sur l'Europe pour nous imposer l'abrogation de la laïcité dans sa simplicité»
    Propos liminaire de Georges Sarre, Premier secrétaire du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), devant la « Commission de défense de la loi de 1905 » du Grand Orient de France, 5 avril 2006

    Auditionné par la « Commission de défense de la loi de 1905 » du Grand Orient de France, le premier secrétaire du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) a pointé le rôle de la construction européenne et de la mondialisation libérale dans la remise en cause de la laïcité en France. Il a par ailleurs déclaré que « la reconnaissance, même implicite, de communautés à base religieuse ou ethnique, non seulement met à mal le principe de laïcité, mais suscite des affrontements qui risquent toujours par dégénérer en tragédies. »

 

"Chers Amis,

Soyons lucides : la laïcité est aujourd'hui menacée en France. Elle est menacée par l'idéologie européiste. La plupart des pays de l'Union Européenne vivent soit sous une législation concordataire, soit avec un système d'Eglise établie. Les pays d'Europe centrale ou orientale ont tendance à la confondre avec les régimes qu'ils ont connus pendant près d'un demi-siècle. Or, ceux-ci, loin d'être laïcs, avaient une philosophie officielle, le matérialisme dialectique, au nom de laquelle ils menaient un combat anti religieux, qui ne se limitait pas au seul anti cléricalisme, au seul transfert de la religion vers la sphère privée. Ils voulaient imposer à toutes les consciences une certaine conception du monde, de l'histoire et de l'univers. Pour les européistes, la laïcité s'assimile à une idéologie parmi d'autres. Elle a certes le droit d'exister, mais au nom de la tolérance elle doit cohabiter avec les autres. La France est seule à voir dans la laïcité un principe, qui en transférant religion et philosophie dans la sphère privée permet leur cohabitation harmonieuse. Bien sûr, nous proposons aux autres notre expérience. Encore, faudrait-il que tous nos responsables politiques aient au moins compris la nature profonde du principe de laïcité.

Soyons réalistes : la construction européenne veut détruire notre laïcité, et la remplacer par la tolérance, qui réintroduit dans l'espace public les religions et les philosophies. Souvenons-nous du projet de constitution européenne, que le peuple français a largement rejeté, le 29 mai dernier. Nous avions gagné sur le préambule, où ne figuraient plus « les racines chrétiennes de l'Europe », thèse historique d'ailleurs plus que discutable. Mais, dans la première partie, les institutions, et dans la deuxième partie, la charte des droits fondamentaux, avaient été maintenues les dispositions accordant un statut public aux religions et aux philosophies. Le pluralisme proclamé ne changeait rien à cette question de principe. Les forces, qui avaient plaidé en ce sens, n'ont pas abandonné leur combat. En France, les partisans d'une « laïcité ouverte » comptent sur l'Europe pour nous imposer l'abrogation de la laïcité dans sa simplicité. Ils reprennent cette stratégie oblique de contournement du suffrage universel qui a fini par obtenir le démantèlement de nos services publics.

Soyons conscients : la mondialisation sans contrôle sape aussi notre laïcité. Je ne parlerai pas ici de son contenu économique libéral. Je me contenterai d'évoquer la transposition sur notre sol des conflits qui de déroulent ailleurs dans le monde, et notamment celui du Proche Orient. La reconnaissance, même implicite, de communautés à base religieuse ou ethnique, non seulement met à mal le principe de laïcité, mais suscite des affrontements qui risquent toujours par dégénérer en tragédies. Certes, les partisans de la guerre des civilisations alimentent ce feu qui couve trop souvent dans nos banlieues. Mais les tenants de l'ordre établi y trouvent de leur côté leur compte. En expliquant les tensions et les incidents dans ces zones de chômage de masse persistant par les rivalités intercommunautaires, on évacue les véritables causes. On passe du choc des civilisations aux dérivatifs de choc.

Si, comme le disait Ernest Renan, la nation est un plébiscite de tous les jours, la République, elle, est une conquête de tous les jours, une conquête de l'intérêt général sur les intérêts particuliers, que ceux-ci soient individuels ou communautaires. La laïcité est une arme offensive au service de cette conquête permanente et difficile. La laïcité appartient à l'arsenal des principes républicains, qui doivent être ensemble mis en œuvre. Le projet républicain est cohérent. Si ses adversaires s'emploient à le déconstruire brique par brique, les républicains doivent au contraire souligner la complémentarité de ses divers aspects.

Ainsi, le Mouvement Républicain et Citoyen construit toute sa démarche politique en liant la question sociale et la question nationale, sans oublier bien au contraire la dimension laïque. Car la laïcité permet d'éviter de diviser les travailleurs sur des opinions ou des appartenances, qui n'ont rien à faire dans les usines ou dans les bureaux. Car la laïcité permet d'éviter de diviser les citoyens sur des convictions et des comportements, qui n'ont rien à faire dans l'espace public. Car la laïcité étend le champ de la liberté humaine, laissant à la compétence de la loi tous les éléments nécessaire à la vie commune et à la protection de chacun, mais s'abstenant d'aller au-delà en s'introduisant dans l'intimité et en fouillant dans les consciences.

Notre démarche laïque et républicaine est souvent moquée et caricaturée. Nous sommes fréquemment traités d'archaïques. Et, pourtant, l'actualité tragique de notre planète montre la nécessité absolue de ne pas s'enfermer dans des clivages qui n'ont rien d'essentiel. C'est pour cela que nous nous battons. C'est pour cela que la République reste encore et toujours une espérance. C'est pour cela que la France a un avenir. "

publié par André Baup mairie-albi

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11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 21:14
publié par André Baup mairie-albi
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11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 08:53
Le Cercle Bolivarien de Paris vous invite
au Printemps Bolivarien
Mairie du 2ième arrdt
8 rue de la Banque
75002 Paris
Métro Bourse
Du 13 au 25 avril 2006
Exposition de photographies : "La révolution bolivarienne, une révolution pacifique, démocratique et participative."
 
Mardi 18 avril 2006
18h30 : projection du film "La révolution ne sera pas télévisée".
20h00 : vernissage de l'exposition.

Mercredi 19 avril 2006
19h00 : Conférence-débat autour du thème : "Les médias et le Vénézuela : le venin de la désinformation".
Avec la participation de Henri Maler et Renaud Lambert (Acrimed, Observatoire des médias).

Lundi 24 avril 2006
19h00 : Conférence-débat autour du thème : "Le vénézuela, une révolution pacifique, démocratique et participative".
Avec Maurice Lemoine, rédacteur en chef du Monde Diplomatique.

publié par André Baup mairie-albi

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 21:03

« Réaffirmer les principes républicains est un instrument de lutte contre la mondialisation qui restreint les libertés, contre les inégalités qui s’accroissent. » (Extrait de la préface).




publié par André Baup mairie-albi
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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 09:39
CPE : les tergiversations du pouvoir n’y changent rien, il faut une abrogation immédiate !

La mobilisation très puissante des jeunes et des salariés aujourd’hui est une réponse sans appel à l’intervention du Président de la République : le pouvoir ne peut plus tergiverser. Il faut une abrogation immédiate.

Un président républicain choisirait entre deux attitudes : retirer le CPE, ou faire trancher la question par le peuple, dans le cadre de la constitution de la République (dissolution ou référendum). C’est ce que nous demandons au chef de l’Etat.

Au-delà de cette crise, la gauche ne peut plus faire l’économie du débat sur une véritable politique alternative en matière de résorption du chômage de masse et de lutte contre la précarité.

Georges Sarre, Premier secrétaire du MRC. Le 4 avril 2006

publié par André Baup mairie-albi

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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 17:35

LA "SAFRA"et les habitants d'ALBI-gare, victimes de la casse des Services Publics


La "Dépêche du Midi" titrait le vendredi 31 mars: La SAFRA  PENALISEE PAR L'ARRET DU FRET SNCF. En effet l'embarquement ferroviaire payé par la Safra  ne sert plus depuis que SNCF et RFF ont décidé arrêter le fret sur Albi. La Safra s'était  installée exprès à côté de la voie ferrée. Quand on sait qu'une des principales activités de cette entreprise  est la  requalification de "wagons",  on se rend bien compte de la situation ubuesque : les wagons arrivent par la route ! ! !

Pas très loin de là, le déchargement des trains de sable, sur des camions, continue de susciter, auprès des habitants du quartier de la gare d’Albi-ville, bien des inquiétudes  et une grogne certaine. Il faut comprendre ces Albigeois confrontés à ces nuisances, bruit, valse des camions de 38 tonnes et aux dangers que cela représente.

Ces nuisances ne sont certes pas acceptables, mais elles sont d’autant plus insupportables quand on sait que ces tonnes de sable pourraient être livrées par train sur le site de Ranteil où se trouve le dépôt de l’entreprise Morrillon-Corvol. Ceci sans aucune nuisance ni aucun danger pour les Albigeois.

Ces mêmes Albigeois sont les victimes depuis plusieurs mois de ce que l’on peut appeler la « casse du service public », en particulier en ce qui concerne la SNCF ( gare d’Albi-Madeleine, train de nuit Albi-Paris, retards sur Albi-Toulouse, etc…).

Qui sont les véritables responsables de la liquidation de nos services publics ? Il ne faut pas les chercher ailleurs que chez nos dirigeants qui appliquent systématiquement les politiques libérales fixées par l’Europe des marchands.

Cette liquidation , en réalité, est la conséquence de l’actuelle domination libérale à Paris comme à Bruxelles.

La SNCF, aux ordres, fait le choix, de plus en plus fréquemment, du privé au détriment du Service Public ; nous en avons là deux exemples frappants !

Les services publics reposent sur des réseaux en continuité, comme les voies ferrées, ou encore sur la densité ( Albi est une des villes où le réseau de voies ferrées , intra-muros, est un des plus dense de France, et certainement un des moins exploités !) En même temps les services publics sont un moyen de solidarité entre tous les habitants du pays.

En l’occurrence, forte du soutien des Albigeois, la majorité municipale d’Albi se grandirait en affirmant haut et fort, auprès du ministre des Transports, que l’intérêt général ne peut plus être ignoré.

publié par André Baup mairie-albi

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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 13:27

COURRIER DES LECTEURS



Parce que je suis plutôt partisan des bonnes idées, je suggère la mise en place des contrats suivants :

 Le CPV (contrat de première voiture) permettant à l' acheteur d'un véhicule de le conserver à l' essai pendant une durée maximale de deux ans, à  l'issue de laquelle il déciderait de l'acheter ou bien de le ramener au garage sans explication ;

 Le CPR (contrat de premier repas) permettant au convive de goûter les plats de son choix et de quitter le restaurant sans payer ce qu il n'aurait pas apprécié ;

 Le CPM (contrat premier mariage) permettant aux nouveaux époux de signer un contrat de mariage de deux ans à  l'issue desquels la séparation serait possible, sans autre formalité, si l'un des deux n'est pas satisfait de l'autre.

Mais avant tout ça,

 je suggère aussi la création d'un CPP (contrat de premier président) permettant aux citoyens d' élire le président de la république pour une période probatoire de deux ans à  l'issue de  laquelle un référendum national déciderait s'il est ou non autorisé à finir le quinquennat. Au fond, ça les inciterait peut-être à vérifier les " bonnes idées " de leurs premiers ministres "

publié par André Baup mairie-albi

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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 21:51
Article de "La Dépêche du Midi  Albi" du 30 mars 2006
Conseil municipal.
 Vifs échanges majorité opposition,
en fin de séance,
 lundi soir.

C’est André Baup (MRC) qui, l’ordre du jour terminé, a dégainé le premier pour l’opposition municipale:
 « Depuis quelques mois nous avons de petits conseils, quantitativement, et qualitativement. Il n’y a plus de questions de fond inscrites à l’ordre du jour. Les conseils municipaux paraissent petits et légers comparés aux décisions du Maire, toujours aussi conséquentes, et à l’ordre du jour de la communauté d’agglomération.
Le conseil se trouve ainsi coincé entre les décisions du maire et le conseil d’agglomération et ça me gêne un peu. D’autant que par la
force des choses, l’expression de l’opposition se voit réduite à la
portion congrue.»
Même s’il est indéniable, d’une part, qu’on ne retrouve plus depuis
quelques mois de projets comparables à ceux de la place Sainte-Cécile et que d’autre part, les transferts de compétence suivant leurs cours, de plus en plus de dossiers sont discutés au niveau de la communauté d’agglomération,
le maire Philippe Bonnecarrère (DVD) ne l’entendait pas
de cette oreille : «Vous appelez petit un conseil municipal  où l’on
annonce le  doublement de la rocade,où l’on dévoile uneopération
d’assainissement à 40 millions d’euros, où l’on décide rénovation du stade Rigaud, etc.?
Je le dis à  mes colistiers,continuons aussi «petitement» et notre majorité pourra être fière.»
J.Sch.
Le dernier conseil a eu lieu lundi soir en mairie.

REPONSE:
 M. le Maire se mélange les casquettes, dans son argumentation, il souligne le doublement de la rocade et une opération d'assainissement,  or, le lendemain, 28 mars, ces deux délibérations étaient à l'ordre du jour du Conseil d'agglomération, donc acte.
Comme réponse M. le  Maire a encore recours aux "effets d'annonce".
publié par André Baup mairie-albi
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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 21:00
   Appel à la commémoration du 60e anniversaire du Programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944

Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la
Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de
la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et
retransmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie
économique, sociale et culturelle.
Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs
de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n'a
pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est toujours intacte.
Nous appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au profit de
causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour
proposer aux générations qui nous succèderont d'accomplir trois gestes humanistes et
profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne
s'éteigne jamais :
• Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités
publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble
l'anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la
clandestinité le 15 mars 1944 :
Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des « féodalités économiques », droit à
la culture et à l'éducation pour tous, presse délivrée de l'argent et de la corruption, lois
sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent
pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a
considérablement augmenté depuis la Libération, période où l'Europe était ruinée ?
Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne
doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature
internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
• Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats
héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité
aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs
conséquences, définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre
siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la
guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
• Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grandsparents,
les éducateurs, les autorités publiques à une véritable insurrection pacifique
contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour
notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la
culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous
n'acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts
privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux
ordonnances sur la presse de 1944.
Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire
avec notre affection : « Créer, c'est résister. Résister, c'est créer. »
Signataires :
Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin,
Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre
Vernant, Maurice Voutey.
www.alternatives-images.net

publié par André Baup mairie-albi
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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 20:50
Congrès du MRC à Paris, la délégation Midi-Pyrénées (en vert, le tarnais Wilfried Pennetier)
Présidentielle
 Chevènement pas encore décidé à se présenter, appuie Fabius

PARIS, 2 avr 2006 (AFP) - Jean-Pierre Chevènement a affirmé dimanche à Paris, au Congrès du MRC, dont il est le président d’honneur, qu’il prendrait à la fin de l’année sa décision sur sa candidature à la présidentielle de 2007, tout en apportant son appui au socialiste Laurent Fabius.
"Ma décision aujourd’hui n’est pas prise, je ne la prendrai qu’à la fin de l’année, en connaissance de cause", a affirme M. Chevènement qui, en 2002, avait obtenu 5,33%.
"Il est trop tôt pour arrêter la position du Mouvement républicain et citoyen" (MRC), mais "il me semble que nous devons appuyer avec sympathie la démarche qui est celle de Laurent Fabius", a affirmé le maire de Belfort.
L’ex-Premier ministre socialiste, qui comme Jean-Pierre Chevènement a défendu le non au référendum sur l’Europe, est candidat à l’investiture PS à la présidentielle.
"Les autres candidats potentiels au PS ont tous été partisans du oui", a souligné M. Chevènement. "Ils ne sont pas condamnés pour autant à brûler en enfer’, a-t-il plaisanté, "mais aucun à ce jour n’a pris clairement ses distances avec l’orientation social-libérale majoritaire qui a conduit la gauche plurielle à l’échec".
"M. Fabius n’est pas encore désigné par le parti socialiste", a ajouté M. Chevènement. "S’il devait en être autrement, le MRC devra faire un choix". "Ou bien un accord apparaîtra possible sur un choix politique qui préserve l’avenir", et dans le cas contraire, il faut que le MRC offre "la perspective d’une solution républicaine" qui sera incarnée par sa candidature, a-t-il dit.
Georges Sarre, réélu premier secrétaire du MRC, a souligné que son parti "votera pour un candidat de gauche qui se placera explicitement dans la suite du 29 mai 2005". Si Jean-Pierre Chevènement décide de se présenter, "le MRC lui apportera son soutien", a-t-il ajouté.

publié par André Baup mairie-albi
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