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Blog socialiste et républicain |
Union des non pour 2007
En meeting à Vénissieux (Rhône), Jean-Pierre Chevènement et Laurent Fabius ont exprimé hier leur « volonté de rassembler la gauche » face à la droite.
Le reportage de Jean-Pierre TENOUX
En général, une union se concrétise par un « oui ». Celle de Jean-Pierre Chevènement et Laurent Fabius, elle, est d'abord cimentée par un « non ». Celui que tous deux ont défendu, de façon séparée, à l'occasion de la campagne constitutionnelle européenne. A Vénissieux (Rhône), hier soir, les deux hommes ont partagé une même tribune face à de nombreux militants de gauche réunis au théâtre municipal, en présence du député et maire communiste orthodoxe de cette banlieue de Lyon, André Gérin, et de Bernard Cassen, d'Attac. Avec un but partagé, à l'issue d'une journée riche en manifestations : « Rassembler face à la droite ».
« L'important face à la mondialisation est d'avoir une conscience commune qui rompe avec les seules réponses que semble connaître la droite : le libéralisme et la précarité », s'est insurgé M. Fabius. « Il doit y avoir une place pour la solidarité, pour la volonté, pour de vraies réformes de progrès. Si le mouvement anti-CPE a été aussi bien suivi, c'est parce que les gens, jeunes ou adultes, se rendent compte que l'objectif de ce gouvernement est de précariser la société toute entière. ».
« Extraordinairement irresponsable »
En phase, évidemment, M. Chevènement croit que Dominique de Villepin « joue une partition très particulière qui n'a pour véritable objet que d'asseoir son leadership sur la droite ». Le Premier ministre reste donc « sourd à la protestation de la rue », ce que le président d'honneur du MRC estime « dangereux. « Cette situation est grosse de risques, il faut une renégociation sans préalable ni tabou ». Les militants l'approuvent. « Je ne voudrais pas qu'avec de l'entêtement, on aboutisse à un dérapage ou à un pourrissement, a renchéri M. Fabius. « C'est peut-être ça que cherche le gouvernement... mais c'est extraordinairement irresponsable ».
S'ils se sont retrouvés à Vénissieux, « c'est parce qu'on ne peut pas opérer un rassemblement de la gauche d'un bureau », a expliqué le député PS de Seine-Maritime. Le maire MRC de Belfort aura son rôle à jouer. « J'ai beaucoup d'estime pour Jean-Pierre Chevènement qui est un vrai républicain », s'est enflammé M. Fabius. Oubliés, alors, les griefs de 2002 ? « Il y a eu, au cours du dernier gouvernement, beaucoup de choses qui ont été faites, mais aussi des erreurs et des divisions. Le PS doit maintenant se tourner vers ses alliés potentiels, discuter avec les uns et les autres », a estimé Laurent Fabius.
« Mûrir un projet »
Cela tombe bien, parce que M. Chevènement a beaucoup à dire. « Laurent Fabius a eu le très grand mérite de dire non au projet de constitution européenne », a rappelé le maire de Belfort. « Avec lui, nous avons des convergences fortes sur le modèle républicain, sur sa pertinence et sur le refus du communautarisme. Nous avons la même analyse du capitalisme financier et partageons certaines propositions, même si nous ne sommes pas d'accord sur tout, bien entendu. ».
A propos, ce meeting de Vénissieux n'ouvre-t-il pas la voie à un « ticket » Chevènement-Fabius ? Apparemment, le sujet n'est pas d'actualité. « Il faut se mettre à la hauteur des enjeux et des difficultés qui nous attendent, puis mûrir un projet porteur, créer une dynamique », a posé en préalable le maire de Belfort. Le député de Seine-Maritime, qui sera candidat à la candidature au sein du PS, laissera d'évidence une place à sa gauche à l'ancien ministre de l'Intérieur. Quant à ce dernier, il a simplement répété qu'il ne serait candidat que « par devoir ». Au cas improbable où M. Fabius renoncerait. Où s'il était rejeté par le PS, par exemple.
© L'Est Républicain
publié par André Baup mairie-albi
LE MOUVEMENT REPUBLICAIN ET CITOYEN DU TARN A TENU SON CONGRES DEPARTEMENTAL LE 24 MARS 2006
Le congrès du MRC Tarn s’est déroulé le vendredi 24 mars à Puygouzon. Le projet de notre mouvement élaboré par Jean-Yves Autexier a permis de lancer un échange très fructueux avec la salle. Cela a été l’occasion de rappeler la place des valeurs républicaines dans un projet exigeant pour la mise en œuvre d’une alternative durable à la droite libérale. Dans le contexte du CPE , les congressistes ont rappelé l’importance de redonner au travail une valeur, qu’il a perdue au profit de la rente et du capital et de se doter a nouveau des moyens économiques pour une politique de croissance. Cela passera par la remise en cause des choix libéraux de la construction européenne et le respect du choix du peuple français lors du référendum du 29 mai 2005, à savoir le rejet de la constitution européenne.
La lutte contre les discriminations et la lutte pour un égal accès à la citoyenneté, indissociables des droits et des devoirs , doit être une des taches à laquelle doit s’atteler prioritairement la gauche, au delà des discours incantatoires. Pour cela l’Ecole de la République doit retrouver la place et les moyens qu’elle mérite. Elle doit redevenir le lieu de la transmission des savoirs et de l’apprentissage de la Citoyenneté.
Sans compter la force du message cohérent porté par le MRC et de la pertinence de son projet, la réussite de ce congrès départemental, marque une étape nouvelle pour le MRC dans le Tarn . On devra à nouveau compter sur la gauche républicaine dans le Tarn et les tarnais peuvent déjà compter sur le MRC pour faire valoir leurs aspirations et répondre à leurs attentes.
publié par André Baup mairie-albi
BRUXELLES, 27 mars 2006 (AFP) - La Commission européenne a lancé lundi un forum de discussions sur internet destiné à permettre aux citoyens d'exprimer leurs idées sur l'avenir de l'Europe, en vue du prochain sommet des 25 en juin.
Sur ce site (europa.eu.int/debateeurope) en 20 langues, les Européens sont invités à réagir sur trois thèmes: "le développement économique et social de l'Europe", "la perception de l'Union européenne et de ses missions", et "les frontières de l'Europe et son rôle dans le monde".
Ce débat veut s'inscrire dans le cadre de la "période de réflexion", décidée par les dirigeants de l'UE en juin 2005 à la suite des votes négatifs en France et aux Pays-Bas sur la Constitution européenne.
"De nombreuses personnes nous disent avoir perdu confiance dans l'UE parce qu'elles ont le sentiment que l'Union assume de trop nombreuses responsabilités et est devenue très complexe et difficile à comprendre", a déclaré la vice-présidente de la Commission, la Suédoise Margot Wallström.
"Dans le même temps, lorsque nous interrogeons les Européens lors de sondages d'opinion, ils affirment souhaiter que l'UE s'occupe, par exemple, du chômage, de la mondialisation, des pensions, des soins de santé, de l'éducation et des questions environnementales", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
La Commission affirme qu'elle tiendra compte des résultats de ce débat dans le rapport qu'elle présentera au sommet de juin sur l'avenir de l'Europe.
Selon toute probabilité, les dirigeants européens ne prendront pas de décision lors de ce sommet sur le sort de la Constitution européenne, mais décideront de prolonger le débat un an de plus pour attendre les résultats des élections françaises (présidentielle et législatives) et néerlandaises (législatives) du printemps 2007.
publié par André Baup mairie-albi
COMMUNIQUE DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député UMP
Président du Cercle Nation et République
le 24 mars 2006
A/S : Langue française : baron SEILLIERE, la honte !
A l’évidence, le Baron SEILLIERE est toujours du parti des émigrés !
Ça suffit ! Que des clercs trahissent ainsi leur origine et l’intérêt national est profondément révoltant. Le crime est à la hauteur de celui qui le commet.
L’heure n’est plus aux recommandations, aux incitations, mais aux sanctions. M. SEILLIERE, comme le fonctionnaire qui préside la Banque centrale européenne, mérite l’indignité nationale.
Jacques MYARD entend interpeller le gouvernement sur ces faits extrêmement graves, pour qu’il mette en place les mesures appropriées. Il entend évoquer cette question lors des travaux de la mission d’information sur la situation de la langue française au sein de l’Union européenne et dans le reste du monde.
publié par André Baup mairie-albi
Cher Mouloud,
Je suis certainement un des plus anciens adhérents du MRAP mais c'est la première fois que je me demande si je ne vais pas être obligé de démissionner de l'association.
Déjà, dans l'affaire Papon je t'avais exprimé nettement mon désaccord avec la position que tu avais prise et s'il est vrai que tu avais reconnu ton erreur et t'en étais excusé ensuite publiquement il n'en reste pas moins que tu l'avais commise.
Pouquoi n'en serait-il pas de même aujourd'hui dans l'affaire des caricatures?
Non, contrairement à ce que tu déclares :
."Le MRAP porte plainte contre le message raciste véhiculé par le dessin de "France Soir" qui assimile Mahommet donc tous les musulmans (c'est moi qui souligne) à des terroristes" ....Ce dessin pour moi, ne vise que ceux qui utilisent l'Islam à leurs fins politiques :
"La bombe en forme de turban, ce sont les islamistes radicaux qui l'ont posée sur la tête de Mahommet*".....
Je suis donc absolument opposé à la plainte déposé contre "France Soir" et, évidement contre celle envisagée contre "Charlie- Hebdo".
Je trouve la position du MRAP extrêmement grave pour notre mouvement et au delà pour l'avenir de notre démocratie laïque.
Je me vois donc forcé de me désolidariser entièrement de cette position et de cette action et de le faire savoir publiquement.
A mon très grand regret.
de Jean Ferrat
publié par André Baup mairie-albi