Il nous le dit sans ambages dans La Dépêche du Midi du 14 septembre, "la gauche gagne si elle est unie" . Il rapelle avec raison la victoire de la gauche unie aux dernières élections régionales et souhaite l'union pour les prochaines cantonales .
Pourtant les élections cantonales au scrutin uninominal sont propices à la diversité des sensiblités au premier tour. Alors que l'union, elle, est prépondérante aux élections de liste comme les régionales et... les municipales. Il est dommage que Michel Albarède l'ait "un peu oublié lors des dernères municipales d'Albi", avec le résultat que l'on sait.
Bonne nouvelle, il retrouve le chemin de l'union ! ! !
Puisque l'idée de l'union semble faire son chemin, en particulier dans le Tarn, le moment est venu pour nous, "les républicains", de relancer une idée qui nous est chère, celle d'un débat de fond à gauche.
Nous aurions souhaité que ce débat puisse être abordé au lendemain de la présidentielle de 2007, avec la constitution d'un grand parti de toute la gauche. Cette ambition s'est heurtée aux conservatismes des structures politiques, nous l'avons regretté.
Ce qui n'a pas été possible en 2007 le sera peut-être en 2012 avec les socialistes, les communistes, les radicaux, les citoyens, et peut-être avec ceux des verts qui n'ont pas renié l'héritage des Lumières... C'est le fond qui est déterminant.
Nous devons, tous, incarner ce grand parti de progrès face à une droite post-républicaine ou peut-être tout simplement réactionnaire, revenue à des conceptions d’avant 1789.