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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 20:45
Ecologie et République : encore un effort Cécile Duflot !

Ecologie et République : encore un effort Cécile Duflot !

Tribune de Pierre Dubreuil, conseiller régional d'Ile de France, secrétaire national du Mouvement républicain et citoyen, parue sur le site Internet du Monde.



La République n'appartient à personne. Pas plus que l'écologie n'est la propriété des écologistes d'ailleurs. On ne peut donc que se féliciter de l'ode à la République de Cécile Duflot et de sa plume audacieuse, invitant les verts à revenir "aux sources de la République". La défense des valeurs républicaines doit être un objectif essentiel du combat des écologistes nous dit la secrétaire nationale des verts.

Réjouissons-nous de cette conversion républicaine des écologistes. C'est une excellente nouvelle pour la gauche et pour tous les républicains en cette sombre période ou les valeurs républicaines sont bafouées par le pouvoir.

Mais à y regarder de plus près, de quelle République parle Cécile Duflot ? En évoquant "sa" République, européenne, fédérale, diverse, écologiste et solidaire, la secrétaire nationale des verts oublierait-elle ce que sont précisément les sources de "notre" république auxquelles elle prétend vouloir revenir. Non, chère Cécile, la République française, la vôtre, la mienne ne vient pas de nulle part ? Ce n'est pas une République "hors sol". Elle vient des lumières, de 1789 et elle est indissociable de la nation, que vous ne mentionnez nulle part, étrangement. "Notre" République a une histoire, et la souveraineté populaire qui la fonde est étroitement liée à la souveraineté nationale sur laquelle elle s'est construite depuis Valmy. Le cadre naturel de la souveraineté populaire est la nation. Vous faites référence à l'indépendance et je vous rejoins volontiers pour dénoncer le ralliement du président Sarkozy au commandement intégré de l'OTAN, qui renie l'indépendance de la France. Mais allez jusqu'au bout de votre élan, et rappelez que cette indépendance est nationale par essence, n'en déplaise à ceux de vos amis qui voudraient assimiler la nation au nationalisme.

De même quand vous célébrez les droits de l'homme, pourquoi ne rappelez-vous pas qu'ils prennent racine dans la Déclaration des droits de l'homme… et du citoyen. Ce citoyen, pivot de la République n'apparaît curieusement pas dans votre éloge. Et pourtant, la citoyenneté est un rempart efficace contre les dérives communautaristes qui gangrènent notre pacte républicain. C'est même le meilleur antidote à la xénophobie d'Etat et aux dérives populistes que vous dénoncez à juste titre. La République est indivisible. On ne peut piocher et faire le tri dans les valeurs républicaines sans nuire à cet édifice fragile qu'est la République. Elle a deux piliers, la nation et le citoyen, qui sont le socle de ce que vous appelez le carré magique de la démocratie française.

Alors, chère Cécile Duflot, 2012 approche. Nous devrons nous rassembler pour gagner. Cela suppose d'avoir les idées claires et d'assumer tout l'héritage républicain. Vous avez fait un premier pas. Avançons ensemble et faisons la synthèse de l'idée républicaine et de l'exigence écologique et sociale.
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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 18:52

MRC: Chevènement n'exclut rien pour 2012, et rencontrera Aubry le 15 septembre

Dépêche AFP, dimanche 5 septembre 2010, 14h33.


MRC: Chevènement n'exclut rien pour 2012, et rencontrera Aubry le 15 septembre
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, a annoncé dimanche qu'il décidera à l'automne 2011 s'il se présente à l'élection présidentielle de 2012 ou s'il soutient le candidat que le PS doit désigner par les primaires.

M. Chevènement s'exprimait après un débat avec François Hollande en clôture de l'université d'été de son mouvement, qui a travaillé pendant deux jours à Valence (Drôme) sur trois thèmes: sortir de la logique des marchés financiers, la crise de la zone euro, et refaire de la France un grand pays industriel et technologique.

Annonçant qu'il rencontrerait la numéro un du PS Martine Aubry le 15 septembre, le fondateur du MRC n'a pas exclu d'être candidat à l'élection présidentielle de 2012, comme en 2002: "Je ne renie rien de mon discours de 2002: modifier le fonctionnement de la BCE, donner plus de pouvoirs au Conseil européen...", a-t-il dit à l'AFP.


Il n'exclut pas non plus de soutenir le candidat qui doit être désigné par les primaires du PS à l'automne 2011: "si ce candidat est un candidat républicain et si sur les points essentiels il va dans le bon sens, nous pourrions peut être le soutenir".

"Le MRC prendra une décision courant 2011, probablement à l'automne 2011", a-t-il dit.
M. Chevènement a répété que le MRC ne participerait pas à ce processus des primaires que le PS doit organiser.

Sur les retraites, le sénateur juge que "le projet peut être amélioré sur la pénibilité ou l'âge de la retraite à taux plein des femmes".
La question du recul de l'âge légal de 60 à 62 ans "est ouverte si nous obtenons des compensations" sur ces points, a-t-il dit, à deux jours de l'examen du texte à l'Assemblée et des manifestations syndicales contre la réforme.

"Je ne veux pas participer à ce qui ressemble de plus en plus à un lynchage" a-t-il dit au sujet du ministre du Travail Eric Woerth, qui "a commis des erreurs: il ne pouvait être ministre du Budget et trésorier de l'UMP".

L'ex-ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin s'oppose à la déchéance de nationalité après naturalisation en cas de meurtres sur des policiers: "c'est un principe républicain. On ne peut pas distinguer les Français en fonction de leur origine".


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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 14:09

chevenement-jean-pierre1.jpg

Le Nouvel Observateur rapporte cette "petite blague" de Jean-Pierre Chevènement, invité à la fête de la Rose par Arnaud Montebourg : "Depuis la mort de Defferre en 1986 et celle de Mitterrand en 1996, il ne reste plus que deux fondateurs du parti d'Epinay : Pierre Mauroy et moi. Nous sommes désormais engagés dans une course de lenteur, mais vous savez combien il est difficile de m'envoyer dans l'au-delà !"...

 

Hommage d'Arnaud Montebourg lors de cette même fête : "Il y dans la vie des étoiles, des repères. Et Jean-Pierre, dans ma vie de militant, est l'un de ceux-là".

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 14:14
Jean-Pierre Chevènement était l'invité de la Fête de la Rose à Frangy-en-Bresse, dimanche 22 août 2010.
Mots-clés : frangy
Rédigé par Chevenement.fr le 23 Août 2010 à 13:19
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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 12:23

Délinquance: Chevènement dénonce la "politique de l'esbroufe" de Sarkozy

Dépêche AFP, jeudi 19 août 2010, 20h48.


Délinquance: Chevènement dénonce la "politique de l'esbroufe" de Sarkozy
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement Républicain et citoyen (MRC), a dénoncé la "politique de l'esbroufe" de Nicolas Sarkozy en matière de délinquance dans une interview vendredi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Alors que le chef de l'Etat voudrait déchoir de la nationalité française certains délinquants, M. Chevènement se dit "assez surpris" car "M. Sarkozy avait supprimé en 2002 les peines complémentaires -la double peine- c'est à dire la reconduite d'un certain nombre de délinquants étrangers à leur sortie de prison".

"Il prévoit maintenant la déchéance de la nationalité française pour les délinquants graves: M.Sarkozy est dans la communication. Cette politique est une politique de l'esbroufe", a assuré l'ancien ministre de l'Intérieur.

M. Chevènement juge que le discours sécuritaire du gouvernement est "un choix essentiellement électoraliste et une stratégie dangereuse car elle peut nourrir l'extrême droite".

Il ne croit pas que "ce sera une stratégie payante si l'opposition prend garde à ne pas tomber les deux pieds joints dans le panneau".

Pour lui, le piège serait que "la future campagne présidentielle tourne essentiellement sur la sécurité où beaucoup de gens qui n'ont pas les idées très claires, alors que les véritables questions portent sur la crise économique et une éventuelle sortie de crise".

Déplorant par ailleurs que M. Sarkozy ait "mis fin à la police de proximité" qu'il avait "créée et expérimentée en 1999", l'ancien ministre juge que "depuis son démantèlement, les violences aux personnes ont augmenté" et les agressions contre les policiers "sont aujourd'hui beaucoup plus répandues".

"La politique du chiffre de Nicolas Sarkozy a été malheureusement un échec", a-t-il estimé.
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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 21:42

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 12:33

 image003.jpg   La gauche doit répondre République laïque et sociale

 

 

Le président de la République imagine que sa recette magique de 2007 est encore capable de lui faire gagner les élections en 2012. Il fait une erreur d’analyse de la situation du pays. Les Français mettent en cause le système qui associe les responsables politiques aux élites de la finance. Ils constatent que le président ne se dégage pas de l’emprise de ce système qui l’a porté au pouvoir. C’est la raison pour laquelle ils ne lui font plus confiance.

 

La tactique qui consiste à faire croire qu’il adopte la politique de l’extrême droite est dangereuse pour lui, qui perd un peu plus de crédibilité, pour la droite, qui s’éloigne ainsi des valeurs républicaines, et pour la France, qui risque de se perdre.

 

Il faut commencer par lire le message de Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l'innovation politique et professeur à Sciences Po. Il estime que la dégradation du climat politique renforce la menace qui pèse sur la droite (Le Monde, 2 août "La droite menacée d’un 'siphonnage' au profit de l'extrême droite").

(…) Conduit par Marine Le Pen, retenons cette hypothèse, le Front national jouera la carte de la "vraie droite", regardant l'UMP comme jadis le RPR regardait les centristes.

De ce point de vue, si les signaux envoyés par la droite en direction des électeurs du Front national peuvent se comprendre dès lors qu'il s'agit d'améliorer les transferts de voix dans les scrutins à deux tours, ils peuvent aussi bien précipiter, dès à présent, la fuite d'électeurs de droite au profit du FN, et faciliter des transferts plus massifs et moins temporaires de même sens si la droite venait à perdre le pouvoir en 2012.

Réduire la distance, c'est prendre le risque d'ouvrir des voies de passage. Cela peut favoriser la victoire mais, tout autant, amplifier la défaite. D'autant plus que, simultanément, le centre tirera un profit certain d'une défaite de l'UMP en 2012, reprenant une part, voire la totalité des élus, des militants et des électeurs, qui, en 2002, avaient quitté l'UDF pour fonder l'UMP.

Renaissance d'un parti centriste plus fort qu'aujourd'hui, récupérant une partie des forces passées à l'UMP en 2002, et nouvelle poussée de l'extrême droite scelleraient ainsi le sort de l'UMP dans le cadre d'une recomposition ne lui permettant plus de concevoir son avenir autrement que comme une force parmi d'autres dans une coalition à laquelle le FN finirait par prendre une part active, voire déterminante. Voilà pourquoi la défaite de la droite en 2012, si elle advient, risque d'être à nulle autre pareille.  

 

Des réponses raisonnables sont adressées au président de la République :

 

La déchéance de nationalité est «contraire à l'esprit républicain» (Libération, 2 août)

 

Le président, l'escalade et l'amalgame (Edito Le Monde, 2 août)

Déchéance de la nationalité française. Les mots sont lourds, très lourds de sens. Ce sont pourtant bien ceux que le président de la République a employés, vendredi 30 juillet à Grenoble.

L'historien et spécialiste des questions d'immigration Patrick Weil revient sur les mesures de déchéance de nationalité envisagées par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux.

(…) Pour Patrick Weil, "Nicolas Sarkozy fait perdre à la droite républicaine ses valeurs". "Il n'est pas besoin de ce point de vue de se référer à Vichy, poursuit-il. De 1977 à 1980, Valéry Giscard d'Estaing avait voulu renvoyer la majorité des immigrés maghrébins en situation régulière. Il s'était heurté aux gaullistes et aux chrétiens démocrates de sa majorité qui ont osé l'affronter."

 Sarkozy sur la déchéance de nationalité : inconstitutionnel (Pierre Haski, Rue89, 2 août)

 

Condamnée à être retoquée par les Sages, sa proposition de déchoir certains délinquants de la nationalité française est politique.

 (…) Enoncer un projet de réforme en sachant d'avance qu'elle n'est pas constitutionnelle et ne passerait pas l'examen par les « Sages » du Conseil constitutionnel, ça s'appelle faire de la politique. Ce qui compte, c'est l'annonce, le moment T où celle-ci est faite, pas le processus législatif et juridique qui suit, et qui, s'il a effectivement lieu, aboutira dans plusieurs mois au minimum à un « retoquage » constitutionnel (…).

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 13:03
Mouvement Républicain et Citoyen
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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 14:03
reso.jpg7 SEPTEMBRE : Appel à une journée de grèves et de manifestations (CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA)

Mis en ligne le 29 juin 2010
Ces dernières semaines, les salariés du public et du privé, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités se sont mobilisés de plus en plus massivement sur les retraites, notamment le 24 juin 2010. Ils ont réaffirmé leur opposition au projet de réforme injuste et inacceptable du gouvernement, notamment au report brutal des âges légaux à 62 et 67 ans qui pénalise particulièrement les salariés ayant commencé à travailler jeunes et ceux ayant eu des carrières chaotiques et incomplètes.

Cette réforme n’apporte, par ailleurs, pas de réponse sur le plan de la pénibilité. Elle aggrave les inégalités entre les hommes et les femmes. Les organisations syndicales dénoncent la campagne médiatique précipitée du gouvernement qui travestit la réalité du projet. Cette réforme, une des plus dures d’Europe, arrive dans une situation économique dégradée où le chômage est en hausse continue et touche plus fortement les jeunes et les seniors. Les politiques de rigueur se généralisent dans toute l’Europe en aggravant les inégalités et hypothèquent fortement toute reprise. Des initiatives intersyndicales viseront à interpeller le gouvernement et ses représentants, aux niveaux national et local, le 13 juillet, jour du Conseil des ministres qui adoptera le projet de loi. Durant l’été, les organisations syndicales interpelleront les parlementaires. Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA vont poursuivre leur action tout au long du processus législatif de la réforme des retraites. Elles décident d’une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations le 7 septembre 2010, au moment où s’ouvrira le débat parlementaire. Elles appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à construire ce jour une mobilisation d’ampleur.

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 21:50
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