Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : André BAUP républicain de Gauche a la Mairie d'ALBI
  • : LE BLOG DU MOUVEMENT REPUBLICAIN ET CITOYEN DU TARN
  • Contact

Texte libre


                                         
  baup.andre@orange.fr                               
                                  

Archives

Articles RÉCents

20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 10:09

CARTE SCOLAIRE                                                                                         septembre 2006

Patrick QUINQUETON

La carte scolaire

           L’avant-campagne présidentielle s’est emparée de la question de la carte scolaire. Nicolas SARKOZY a tout bonnement proposé sa suppression pure et simple. Ségolène ROYAL a évoqué son aménagement ou son assouplissement. Les débats qui s’organisent autour de ces prises de position mêlent souvent la pure tactique, le double langage et la mauvaise foi. Il est utile d’y voir clair.

 

            La carte scolaire date de 1963 : elle a été mise en place en même temps que la création des collèges d’enseignement secondaire (les CES). Il s’agit de la fixation d’un périmètre à l’intérieur duquel toutes les familles qui résident doivent envoyer leurs enfants dans un établissement scolaire donné.

 

            Si la question est aujourd’hui posée, c’est pour au moins deux raisons, l’une liée aux pratiques personnelles et familiales des couches moyennes supérieures, l’autre résultant d’une analyse lucide de la réalité. Pour la première, il est clair que les couches moyennes supérieures ont engagé depuis longtemps la course au contournement de la carte scolaire. La prise de position contre la carte scolaire est donc une forme d’autojustification. Quant à la seconde, il est clair que, dans sa forme actuelle, elle a sans doute épuisé sa capacité de lutte contre les inégalités. En effet, la constitution de ghettos urbains conduit à enfermer dans certains établissements les enfants des classes populaires, notamment issues de l’immigration, qui deviennent des établissements « déclassés ».

 

            Les « zones d’éducation prioritaire » mises en place en 1982 visaient à tenir compte de cette réalité en affectant des moyens supplémentaires dans les établissements qui y sont situés. Mais force est de constater que, si certains établissements ont pu ainsi se redresser, ce n’est pas le cas partout. Et, en tout état de cause, les ZEP tenaient compte des inégalités entre établissements plus qu’elles ne les combattaient.

 

            La suppression pure et simple est une mesure d’inspiration « ultra-libérale », qui vise, au nom des limites de cette politique, à redonner bonne conscience à chacun et à laisser chacun, en fonction de ses moyens et de ses relations, trouver les « bons établissements » pour ses enfants. Elle doit être combattue.

 

            C’est à son aménagement qu’il faut se consacrer, par une politique de requalification des établissements déclassés. Plusieurs pistes peuvent être explorées.

 

            1 – L’affectation des bons élèves des classes populaires dans des établissements qui constituent des filières de réussite est possible grâce au développement des internats, qui est absolument nécessaire.

 

            2 – Il est nécessaire de mettre en œuvre la proposition de Patrick Weil qui consiste à décider l’affectation d’un pourcentage fixe des meilleurs élèves de chaque établissement (par exemple, 5%) dans les filières sélectives de l’enseignement supérieur. L’accès aux classes préparatoires aux grandes écoles, par exemple, serait ouvert à autant d’élèves du lycée de Calais ou d’Aubervilliers que des grands lycées réputés. C’est un moyen de redonner de l’attractivité à tous les établissements.

 

            3 – Une politique volontariste de répartition des options « rares » en direction des collèges et des lycées situés en ZEP serait aussi de nature aussi à redonner de l’attractivité à ces établissements.

 

            4 – Il pourrait aussi être envisagé un système de double affectation, en tablant d’abord sur le volontariat, de professeurs affectés dans des collèges de centre-ville ou dans des « grands lycées », qui pourraient effectuer une partie de leur service dans un établissement situé en ZEP, tout en restant titulaires de leur poste.

 

5 – Il  pourrait être expérimenté dans une académie une forme de « busing » à la française. Il est rappelé que le busing désigne, dans certains Etats américains, la politique qui consiste, de façon volontariste, à transporter les élèves pour assurer la « mixité sociale » (et, en l’occurrence, aux Etats-Unis, la mixité raciale) des différents établissements. Mais les conditions de réussite d’une telle expérience doivent être soigneusement réunies.

 

            Ces mesures, qui peuvent être discutées, pourraient être de nature, avec d’autres (ce n’est pas exhaustif), à redonner une légitimité à une carte scolaire rénovée. Il faut placer les parents dans une autre situation que celle d’éviter les mauvais établissements et de rechercher par la débrouille ceux qui sont supposés les meilleurs. C’est la qualité de l’enseignement dans son ensemble qu’il faut reprendre.

Soyez le premier à réagir : cliquez sur "ajouter un commentaire"


Partager cet article
Repost0
19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 10:00
L'Université d'été du MRC en images.

(Crédits photos : © Nicolas-François Mison

)publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 21:03
« Retrouver la croissance et l'emploi, en France et en Europe » Patrick Quinqueton | 12 septembre 2006
  


Université d'été du MRC, 11 septembre 2006


La situation de la croissance et de l'emploi en France, et plus généralement en Europe, ne laissent pas d'inquiéter : Alors même que la croissance est importante dans la plupart des zones géographiques de la planète, dans les pays riches (USA, Japon), dans les pays émergeants (Chine, Inde, Corée, Brésil), voire dans les pays les moins avancés (certains pays d'Afrique noire), l'Europe est à la traîne.


Lire la suite :

http://mrc92.free.fr/UE_2006/P-Quinqueton.doc

Publié par C2R à 16:35:31 dans Politique française | Commentaires (0) |

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 17:28
Fête de l'Huma, 17 septembre 2006
Patrick TRANNOY pour le MRC ( 5e à partir de la gauche ) nous dit :

Le Parti Communiste m'a aimablement proposé de débattre avec Patrice COHEN-SEAT (PCF), Henri EMMANUELLI (PS), Alain KRIVINE (LCR), et Anne-Marie BILLOTET (Verts) ce matin, 17 septembre 2006. J'ai invité les participants à se rassembler autour d'un axe politique clair, qui permettrait non seulement une victoire de la gauche, mais une victoire dans la durée. Voici à peu près le message que j'ai porté, au nom du MRC.
 
lire la suite sur le blog : www.patrick-trannoy.skyblog.com
publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 


Partager cet article
Repost0
15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 21:31

Jean-Pierre

CHEVENEMENT

Candidat en 2007 ?

UNE CANDIDATURE CHEVENEMENT SE PRECISE...

Jean-Pierre Chevènement envisage clairement une candidature à l'élection présidentielle. Discours de Jean-Pierre Chevènement aux universités d'été du MRC, aux Ulis (91), dimanche 10 septembre 2006

Remerciements à Paul Loridant, aux organisateurs, à Marinette Bache et aux intervenants (MM. Christian Bataille, Hervé Nifenecker, Président de « Sauvons le climat », MM. Guy Coq, Paul Thibault, Patrick Quinqueton et Sami Naïr). Je salue également nos invités du PCF, PS, PRG, Verts et les syndicalistes (UNSA, etc).

Je veux vous parler d’abord des affaires de la France avant d’en venir à la situation de la gauche, à huit mois de l’élection présidentielle.

Pour lire la suite aller sur le lien : "LE SITE DE JEAN-PIERRE CHEVENEMENT...à la une.

publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 09:22

ELYSEE 2007

Chevènement n'exclut pas
de soutenir Royal


NOUVELOBS.COM | 09.09.06 | 08:44

L'ancien ministre annoncera "en décembre" s'il est lui-même candidat. Il veut d'abord contribuer à "la victoire d'un candidat de la gauche".

J ean-Pierre Chevènement a fait savoir vendredi 8 septembre qu'il dirait "en décembre" s'il est candidat ou non à l'élection présidentielle de 2007. "Si j'ai envie d'y aller, je vous dirai ça en décembre quand le candidat socialiste aura été désigné", a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur sur RTL.
"Je pense que je peux rassembler, comme en 2002, des gens très divers", a ajouté le président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), qui avait recueilli 5,33% des voix. "Un million trois cent vingt-quatre mille voix, personne ne peut cracher là-dessus, ça peut faire la différence".
Laissant planer le doute, Jean-Pierre Chevènement, qui doit prendre la parole dimanche à l'université d'été du MRC aux Ulis (Essonne), a dit "privilégier l'hypothèse d'une contribution positive à la victoire d'un candidat de gauche, mais sur un projet clair et sur des sujets précis".

"Sur un projet clair"

Mais Jean-Pierre Chevènement a affirmé qu'il préférait contribuer à "la victoire d'un candidat de la gauche" en 2007 plutôt que de se présenter une nouvelle fois, et n'a pas exclu de soutenir Ségolène Royal si son programme lui convenait.

 
 

"L'hypothèse que je privilégie est celle d'une contribution positive à la victoire d'un candidat de la gauche, mais sur un projet clair", a-t-il affirmé.
Jean-Pierre Chevènement souligne qu'il sera "très attentif" à ce que la favorite des sondages dira "sur l'Europe", un sujet sur lequel elle doit s'exprimer prochainement.
Selon l'ancien ministre de l'Intérieur, la méthode de Ségolène Royal "qui consiste à avancer par petites touches, un jour sur la sécurité, hier sur la carte scolaire, n'est pas forcément une mauvaise méthode, cela consiste à mettre les gens dans le coup, à rectifier et réfléchir". (Avec AP)

publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 14:01
L'INTERVIEW DE JEAN-PIERRE CHEVENEMENT SUR FRANCE-INFO
MERCREDI 06 SEPTEMBRE A 19H15

cliquez sur
http://www.rachidadda.com/article-3764797.html

publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 


Partager cet article
Repost0
5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 15:42

Les dernières déclarations de Lionel Jospin montre malheureusement qu?il n?a tiré aucun enseignement du 21 avril 2002 (ni du 29 mai 2005 d'ailleurs). Plus que sa décision de quitter la scène politique prise en 2002, son incapacité à s?appliquer le devoir d?inventaire pose le vrai problème de son retour.

Revenir ? Pour quoi faire ? La même chose puisque ça serait à cause de candidatures multiples qu?il aurait perdu.

On peut remarquer que François Mitterrand gagne l'élection en 1981 [cliquer ici] malgré des candidatures multiples à gauche qui rassemblent un peu moins de 25% des voix. Lionel Jospin est, quant à lui, absent du second tour en 2002 [cliquer ici] avec des candidatures multiples à gauche qui rassemblent un peu plus de 25% des voix. De plus il y avait aussi multiplicité des candidatures à droite... Et quand bien même ! Un rassemblement, ça se mérite à moins qu?on ne le réduise qu?à un arrangement d?appareil ou à une mise au pas des partenaires. Mitterrand avait cette capacité de rassembler autour d'un projet socialiste et républicain. Mais du temps où JPC était un des dirigeants du PS, les deux allaient si bien ensemble.

Voici une réponse de JP Chevènement à un article de Lionel Jospin dans le Monde(aller sur le lien: "Républicain de gauche à Sarcelles). C'est ancien mais ça sera toujours d'actualité tant que Lionel Jospin restera droit dans ses bottes sur les véritables raisons de la défaite historique du PS en 2002.


publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 



 



Partager cet article
Repost0
5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 13:59
C'est la rentrée et à en croire certains, tout irait bien dans le meilleur des mondes. Sarkozy fait, paraît-il, un tabac avec son livre, il fait aussi un tabac dans toutes les Universités d'été qui lui sont acquises. Chirac et Villepin sont, paraît-il, requinqués grâce à la crise du Liban et à la courbe du chômage qui ne cesserait de baisser. Ségolène Royal continue, paraît-il, d'être la préférée des Français pour la prochaine présidentielle et d'enregistrer des ralliements. Fabius continue son tour de France où, paraît-il, il parvient à rassembler plus d'auditeurs que ses concurrents socialistes.

Tout ce petit monde bouge, imperturbable, l'oeil plus ou moins rivé sur les sondages, attentifs à éviter ce qui pourrait nuire à l'obtention du but que chacune et chacun s'est fixé: la présidentielle 2007.

On chercherait en vain, sur leur blog et autre site internet, un mot de compassion pour ces millions de Français qui ne peuvent pas partir en vacances, victimes du chômage et de la précarité, ou simplement de ce qu'on appelle les "classes moyennes" gagnant de quoi ivre à peu près correctement toute l'année à condition de se priver de pas mal de choses.

La  courbe du chômage diminue à en croire les statistiques mais au prix de combien de radiés des livres de l'ANPE simplement parce qu'ils ont travaillé quelques heures dans le mois ?

La précarité ne cesse d'augmenter depuis trente ans alors que, dans le même temps, les plus riches n'ont jamais été aussi riches. Cette réalité là , les Villepin, Borloo et compagnie sont impuissants à la masquer. Leurs fanfaronnades sur le thème "le chômage baisse" tout comme celles de Sarkozy sur celui de la "délinquance qui diminue" , n'ont que peu de prise sur ce que pensent les Français, qui n'ont pas besoin d'aller surfer sur le blog de Ségolène pour exprimer leurs désirs d'avenir.

Il suffirait pourtant à nos responsables politiques, durant l'été, d'être à l'écoute de ce que pense la France d'en bas, pour comprendre le décalage entre ce qu'ils feignent de croire et la réalité. C'est bien parce qu' aucun homme ou femme politique n'a jusqu'à présent eu le courage d'agir sur cette réalité que les Français, à chaque élection, sortent les sortants.

Il s'agit , maintenant, de vouloir que cela change et qu'enfin nos compatriotes puissent se reconnaître dans une politique économique et sociale faite pour eux et non pour une petite minorité de privilègiés. Est-ce un rêve ? Peut-être ! Mais n'est-ce pas ce rêve qui a conduit des millions d'hommes et de femmes à croire au socialisme, cette idée de justice et de progrès social qu'on aimerait voir à nouveau portée par nos élites politiques ?

publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 



Partager cet article
Repost0
31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 10:23
Expulsion de Jeff Babatunde : réaction du MRC
PARIS, 30 août 2006 (AFP)

Georges Sarre, premier secrétaire du Mouvement républicain et citoyen (MRC), voit dans l’expulsion de Jeff Babatunde-Shittu un "manque de la plus élémentaire humanité" et une preuve du "règne de l’arbitraire".

Le maire du XIe arrondissement de Paris affirme dans un communiqué que le lycéen de 19 ans "présente les conditions d’une parfaite intégration républicaine" et que le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy "a manifestement voulu faire de Jeff un exemple de sa politique de fermeté".

Liliane Capelle, adjointe MRC au maire du XIe, a proposé la mise en place d’un groupe de travail destiné à étudier toutes les possibilités légales du retour du Nigérian en France.

repris par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 

Partager cet article
Repost0