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  • : André BAUP républicain de Gauche a la Mairie d'ALBI
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 12:33
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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 19:00
Voici le dernier numéro en ligne (juillet-août 2009). Les informations relatives à l'unviersité d'été des 5 et 6 septembre 2009 à Toulouse figurent en page 6 à 8.


Distribuez le dernier numéro de Citoyens Militants
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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 10:47
Le P-DG d'EDF, Pierre Gadonneix, a défendu jeudi sa demande de hausse de 20% des tarifs de l'électricité en France sur trois ans ou plus en mettant en avant les importants besoins du groupe public en matière d'investissements. (Reuters/Vincent Kessler)
Par Gérard Pierre, Secrétaire national du MRC chargé de l'environnement et de l'énergie.


En cette période du tout marché, le prix de l’électricité est intéressant à étudier. Actuellement le coût de production du kilowattheure (kWh), le plus bas, est celui produit par le nucléaire et l’hydraulique, ensuite vient le charbon, le fioul, le gaz, enfin l’éolien et le solaire photovoltaïque. Pour que les producteurs d’électricité éolienne et photovoltaïque puissent vendre leur production, il a été mis en place une obligation d’achat de la part d’EDF qui facture cette obligation aux consommateurs sous la forme d’une Charge de Service Public d’Electricité (CSPE que chacun peut voir sur sa facture, cette contribution, encore modeste actuellement, augmentera avec la montée en charge de l’éolien et du photovoltaïque prévue par le Grenelle de l’environnement).

A la suite de l’augmentation des prix du gaz et à la demande des producteurs d’électricité à base de gaz et de charbon, le TaRTAM (Tarif Réglementé Transitoire d’Ajustement du Marché) a été mis en place. Il consiste essentiellement à faire payer pour 98 % à EDF et 2 % à Suez, 1,2 Milliard d’euros. Au delà de la spoliation des clients et actionnaires publics et privés de ces producteurs, c’est une véritable taxation des principales sources d’électricité non carbonées. Rappelons nous que les centrales brûlant des combustibles fossiles sont actuellement exemptes de toutes taxes carbone. Ces palliatifs, mis en œuvre par le gouvernement ont été fortement contestés par la Commission Européenne au nom des règles de la concurrence…

Face à cette situation, Madame Lagarde a chargé une commission présidée par Paul Champsaur, de lui présenter des propositions d’organisation du marché de l’électricité. Il s’agit dans les faits d’ouvrir le marché de l’électricité au « petits producteurs » sans laisser les bénéfices de la « rente nucléaire » à l’opérateur historique. Monsieur Champsaur vient de remettre son rapport. La logique est la suivante : les activités de production, d’acheminement et de commercialisation sont séparées. Le prix du kWh sera fixé par décret. Les producteurs auront l’obligation de vendre leur production en proportion du marché actuellement détenu, donnant ainsi pour partie l’accès à la rente nucléaire et hydraulique à tous les opérateurs. Les producteurs se voient privés des ressources indispensables pour les investissements à venir et leurs clients des tarifs qu’ils sont en droit de recevoir. Notons également que certains des opérateurs percevront cette rente nucléaire alors qu’ils sont (ou disent être) opposés au nucléaire. Rien n’est dit sur le marché européen, l’avantage délégué aux marchands d’énergie électrique sera lié aux contrats passés en France par ceux-ci. Mais il faudra suivre cela année par année et client par client. On peut penser qu’ils seront désireux de rentabiliser leurs avantages en vendant sur le juteux marché européen.
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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 18:20
La Fédération du Nord du MRC - Articles

congrs_de_versaillesEn réalité, la substantifique moelle du discours de Nicolas Sarkozy se situait dans sa première phrase: "Nous vivons dans une démocratie apaisée où tout le monde s'écoute". Sauf que lui, il s'en va! Ce sont les autres qui doivent écouter et se contenter d'un "débat" qui n'en est pas un. Les limites de l'exercice sont très rapidement atteintes. Car  cette contradiction structurait l'intervention du chef de l'Etat

Une intervention dans laquelle on sent clairement l'influence d'Henri Guaino, le conseiller spécial du Président. Une première partie dans laquelle bien des républicains en général et des hommes et des femmes de gauche en particulier peuvent se retrouver. Le rappel au volontarisme de l'Etat, à la force de la République ou encore à la volonté de mettre en avant "le récit national", ce qui "fait France", rencontrent chez nous un certain écho.

 

  1. "On ne sait pas quand la crise finira". Il a raison, d'autant plus que le CAC 40 recule encore et approche la barre des 3000 points. 190.000 emplois ont été détruits en France au premier trimestre 2009 et que le déficit public file vers 7,5% et dans ce domaine il ne convient pas de faire le moindre triomphalisme, notamment après la gestion catastrophique du début de la crise par le gouvernement.
  2. "Le modèle français a à nouveau sa chance". Et oui, le modèle républicain montre une fois de plus sa solidité et sa pertinence. La référence au CNR (Comité National de la Résistance)  et aux "Trente Glorieuses" sont  les bienvenues. Tout comme l'expression de "Renaissance Française". On a même pu croire à un début d'autocritique quand le chef de l'Etat évoquait le fait que "nous avions trop écouté" ceux qui prônent le modèle néo-libéral. Car aujourd'hui "les Français réclament de la Justice, de la régulation, de la protection" C'est vrai.
  3. "Pourquoi une telle distance entre nos idéaux et la réalité, la crise jouant le rôle d'un puissant révélateur de nos faiblesses". Et le Président de se placer à juste titre, sur le plan des grands principes de la République. L'Egalité contre l'égalitarisme, le modèle républicain d'intégration contre les critères éthniques mais sociaux pour la promotion de tous avec de bonnes idées comme les internats d'excellence, la laïcité qui n'est pas le refus de la religion mais la neutralité et le respect et d'évoquer longuement Jules Ferry avant de faire comprendre son opposition à la Burka (point de vue que je partage totalement). La Liberté et la Sécurité qui vont ensemble, ce qui est vrai là aussi.
  4. La nécessité de mettre en place une vraie "politique d'investissement pour soutenir les grands projets stratégiques d'importance nationale". "Car une France sans usines et sans ouvriers est une idée folle". C'est encore vrai, et cela doit faire plaisir à Mr Serge Tchuruk, patron d'ALCATEL qui a fusionné avec LUCENT et qui déclarait "rêver d'usines sans ouvriers" pour transformer tout cela en cauchemar industriel. Et de se lancer dans une vaste explication sur "les bonnes et les mauvaises dépenses, le bon et le mauvais déficit". Pour ce faire lancer un "grand emprunt" qui doit permettre de poursuivre les réformes engagées.
  5. Car,"nous serons au rendez-vous des réformes, pour sortir des contradictions dans lesquelles nous nous sommes enfermées".

Or ces contradictions, qu'elles sont-elles?

Le chef de l'Etat est beaucoup plus flou sur ce point. Il égrène alors la liste des réformes engagées depuis sa prise de fonction. La fin des "régimes spéciaux", le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, le "bouclier fiscal", la refonte de notre outil de Défense (sans parler de la réintégration dans le commandement intégré de l'OTAN), la reconnaissance mutuelle par la France et le Vatican de tous les diplômes au nom du processus de Bologne (engagement pour construire un espace européen de l'enseignement supérieur avant 2010) sur la reconnaissance des diplômes étrangers, ce qui est une atteinte sans précédent au principe de laïcité (ce dont il ne parle pas). Pour le travail, il estime qu'il doit être justement rémunéré, il a raison, mais comment? En demandant aux actionnaires d'en laisser une petite part aux salariés? Quand dans le même temps on impose les politiques européennes qui portent une responsabilité écrasante dans la situation actuelle? Comment faire pour réduire la Liberté à de simples règles d'encadrement du capitalisme car dans le même temps on impose le Traité de Lisbonne qui sanctuarise la liberté totale des mouvements des capitaux au sein de l'Union Européenne et en dehors. Comment parler de protection et de sécurité en procédant à des coupes sombres dans les services publics, en poursuivant les privatisations (La Poste), en détruisant la fonction publique territoriale.

"L'Europe doit changer" dit-il, c'est vrai. Depuis 20 ans nous le disons. Mais là encore il y a les mots et la réalité. Elle doit changer pour rester la même. Elle doit même tellement changer que le chef de l'Etat soutient Mr Baroso, le Président sortant de la Commission! Elle doit tellement changer qu'il n'en dit pas un mot devant les parlementaires. Les élections européennes viennent d'avoir lieu: 60% d'abstention: pas un mot sur ce refus de vote des Français, "l'Europe doit changer". Mystères et boules de gomme. Comprenne qui pourra.

Les Français sont de plus en plus rétifs au formatage libéral qui s'impose à eux via notamment les politiques d'intégrations européennes. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont hostiles au changement, certainement pas. Mais la difficulté politique est rendue plus grande par la crise profonde de l'identité nationale que traverse notre pays.  Cette crise de l'identité nationale se greffe naturellement sur une crise de la citoyenneté et une crise sociale. Ce qui renvoie directement à tous les discours sur les discriminations.

Or pour parvenir à mettre en place ces politiques libérales, qui sont la réalité de la vraie vie, il faut un minimum de soutien populaire pour éviter toute rupture du corps social. La question du "récit national" devient ici fondamentale et avec elle la place d'Henri Guaino. Parce qu'elle vise à déconnecter la question sociale (au sens de force politique d'émancipation au service de la Liberté)  de la question nationale. Faut-il rappeler qu'Henri Guaino est l'auteur d'un petit livre écrit en 2000 qui s'intitule "L'étrange renoncement". Que la France renoue avec elle même, avec son histoire, qu'elle cesse de s'empoisonner dans la perpétuelle repentance, est bien sûr une excellente chose car c'est une condition de l'existence même de notre peuple en tant que peuple politique. Mais la question sociale a un rapport essentiel avec les projets politiques d'émancipation et de ruptures avec les forces qui aliénent. Forces du capital, de domination sociale ou culturelle, force politique. Or le président de la République a t-il évoqué ces points dans son intervention d'hier. Bien sûr que non. Le grand défi de la gauche sera de proposer un projet politique au peuple français, qui soit un projet républicain d'émancipation et de libération des liens ténus qui entravent les hommes et les femmes.

Le chef de l'Etat a t-il fixé une telle perspective? Pas à ma connaissance.

 

Claude NICOLET

Premier secrétaire du MRC Nord

Secrétaire national

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 14:41
La Fédération du Nord du MRC - Articles

Le PS, en l'occurrence Arnaud Montebourg et Olivier Ferrand, viennent de remettre à Martine Aubry, au nom de la commission qu'ils co-président, un rapport sur la nécessité d'organiser des primaires pour que la gauche puisse avoir un (e) candidat (e) en mesure de l'emporter en 2012. Ce rapport s'intitule "Pour des primaires ouvertes et populaires". Il faut le dire, ce texte, est intéressant. Le ton est directe et tranche avec la traditionnelle langue de bois. Un certain nombre de réalités sont posées et les propositions qu'il contient sont dignes d'intérêts. Cela constitue un progrès, dans la mesure où il pose la question du fonctionnement de l'ensemble de la gauche française mais aussi de son projet, de sa relation au peuple et qu'il propose une méthode et un calendrier. C'est un point de départ sérieux pour engager le débat indispensable et tant de fois repoussé.

 

Il faut  néanmoins se souvenir des propositions du MRC, déclinées à l'occasion du discours que Jean-Pierre Chevènement a prononcé à l'université d'été du MRC, à Belfort le 07 septembre 2008, il y a presque un an. Si la gauche trouve en elle la force de se rassembler, de travailler et de réfléchir, elle a suffisamment d'intelligence à mettre au service des Français pour que l'on puisse l'emporter.

Claude NICOLET

Premier secrétaire du MRC Nord

Secrétaire national

Je vous en propose l'extrait suivant:

"Des primaires à gauche

Faisons d’abord lever ce débat ! la Fédération ou la Confédération de toute la gauche n’organiserait-elle pas de vastes primaires à gauche en 2011, largement ouvertes à tous les militants et sympathisants ? J’entends dire que cette ouverture qui réussit assez bien aux Etats-Unis ferait perdre au parti socialiste son rôle directeur. Mais c’est une vue étroite des choses. Il faut sortir de l’esprit de boutique et parler au pays. Je crois que celui-ci est prêt à entendre un langage audacieux qui lui apprendrait à penser à nouveau collectivement et à comprendre ce que le mot « peuple » veut dire.

Ce que le regard collectif a défait, comme l’a montré Patrick Quinqueton, la « classe ouvrière », le « citoyen », le regard collectif doit le retrouver : le « peuple en corps », c’est-à-dire l’ensemble des citoyens, à nouveau convoqués à l’existence politique.

C’est cela que nous avons à réinventer : « le peuple français » d’abord mais aussi le peuple français s’adressant à une Europe des peuples, capable d’exister par elle-même et de parler au monde entier ; c’est cette ambition et le regard qui manquent aujourd’hui à la gauche. Il est temps de les lui redonner. Nous n’y parviendrons pas seuls, mais au moins nous pouvons, seuls s’il le faut, témoigner de cette exigence !

Nous aiderons ainsi le peuple français à se retrouver et à poursuivre son Histoire, dans une Europe renouvelée, une Europe des peuples, qui pourra, elle, être aussi un pôle dans le monde de demain, un pôle nécessaire, indispensable au dialogue des nations et des cultures. Voilà un projet exaltant et réaliste à la fois. Il faudra l’incarner car nous ne pouvons pas laisser plus longtemps la gauche en déshérence.

Courage donc camarades, imagination et détermination ! Croyons en la France, croyons en notre capacité d’action collective, croyons en l’avenir du peuple français ! "

Jean-Pierre Chevènement, Belfort le 07 septembre 2008.


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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 17:16
Comme Ministre de l’Education Nationale, et de concert avec Roland Carraz, Secrétaire d’Etat aux enseignements technologiques, j’ai entrepris de promouvoir l'enseignement technologique et professionnel par une loi votée en novembre 1985 (n°85-1371), qui crée notamment les baccalauréats professionnels. Cette loi répond à l'objectif de 80% d'une classe d'âge atteignant le niveau du baccalauréat en l'an 2000.

Or une confusion regrettable semble persister entre le nombre de jeunes poursuivant leurs études jusqu’au « niveau du bac », en gros à l’âge de 18 ans, et le nombre de bacheliers, confusion relayée par un certain nombre d’articles parus dans la presse cette semaine.

Le fait que 64% d’une même génération décroche le bac est indépendant de l’objectif des « 80% au niveau du bac ». Tout dépend du niveau d’exigence qu’à mon sens il faut maintenir pour concilier la quantité et la qualité. Comme le disait Paul Langevin à la Libération : « L’Ecole doit assurer la promotion de tous, et la sélection des meilleurs ».

L’augmentation du flux de lycéens de 1984 à 1995 a résulté d’une volonté politique progressiste, celle d’une gauche républicaine, soucieuse de l’intérêt du pays. La création des baccalauréats professionnels y a certes contribué (127 000 candidats cette année), mais elle n’y aurait pas suffi (le total des candidats en 2009 a atteint 622 000 dont 331 000 au baccalauréat général). La décentralisation de la construction des lycées au niveau des régions, résultant de la loi votée en novembre 1985, a également joué un rôle important dans la promotion des études longues en modernisant et renouvelant le parc de nos lycées.

Ce n’est pas seulement le Japon, mais pratiquement tous les grands pays développés qui, au milieu des années 80, avaient déjà atteint l’objectif des 70 à 80% de jeunes ayant fait des études jusqu’à l’âge de 18 ans. C’est cette considération qui, en 1984, m’a paru déterminante. Ma prétendue « fascination » pour le Japon qui, à bien des égards d’ailleurs (enseignement supérieur, recherche) mériterait de servir d’exemple, est anecdotique.

La politique volontariste que j’ai menée a porté ses fruits jusqu’en 1995. Elle a représenté un progrès incontestable que traduit aujourd’hui le doublement du nombre de lycéens et d’étudiants par rapport à 1985. Là comme ailleurs, c’est l’intérêt du pays qui commande.

Le problème posé depuis 1996, c’est la stagnation du nombre d’élèves parvenant au niveau du bac, c'est-à-dire poursuivant des études longues jusqu’à 18 ans. La solution n’est pas de faciliter l’accès au bac par un rabais d’exigence, mais de revaloriser les filières qui doivent l’être : baccalauréats technologiques et professionnels d’abord, en leur accordant les moyens en personnels et en locaux qu’ils méritent, filière littéraire ensuite, injustement négligée et qui a impérativement besoin d’être renforcée, car elle aussi répond à un besoin social incontestable.

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 13:37
Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Radio classique mercredi 10 juin à 8h30, où il répondait aux questions de Nicolas Pierron.

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 22:35

Dans un sondage du journal Sud-Ouest, 54% des Français se disent favorables à un grand parti de gauche qui procéderait de la fusion de ceux qui  existent aujourd'hui. Cette nouvelle est intéressante. Même si un sondage reste un sondage et qu'il faut faire preuve de prudence, ces résultats traduisent une réalité que nous connaissons tous: la forte volonté de l'électorat de gauche de voir celle-ci se rassembler.

 

Nous savons aussi que le rassemblement, voire l'union, ne peuvent se faire dans n'importe quelles conditions. Il faudra un vrai débat, une véritable analyse de la crise financière à mettre en relation avec la crise existentielle et identitaire qui frappe la gauche française et plus largement européenne.

Le Mouvement Républicain et Citoyen fait cette proposition politique à l'ensemble de la gauche depuis plus d'un an maintenant, puisqu'il s'agit du contenu essentiel de la motion d'orientation de notre congrès de juin 2008: "Pour la création d'un grand parti de toute la Gauche".

Seule cette perspective permettra de créer l'électrochoc nécessaire à gauche et dans le pays pour tracer une perspective politique à la hauteur des attentes de nos concitoyens. Pour y parvenir il faudra passer probablement par des choix et des révisions douloureux, mais il n'y a pas d'autre chemin.

La droite française a réussi son "aggiornamenta idéologique" en se coulant dans le moule du néo-libéralisme et de la globalisation financière et en devenant le plus ardent défenseur et promoteur d'une construction européenne qui correspond idéalement à ses intérêts stratégiques, économiques, culturelles et sociaux. Autrement dit, la droite est aux affaires pour mener une politique de droite, l'assumer totalement et l'Europe en est désormais le parfait relais. Il est clair que cela pose un problème majeur au Parti Socialiste qui avait fait de la construction européenne la colonne vertébrale de son projet politique. Or ce dernier lui a été subtilisé par l'UMP qui en quelque sorte a fait la politique du coucou.

Le grand parti que nous appelons de nos voeux passera donc par une nécessaire refondation. La question sociale s'impose avec une telle évidence qu'elle en sera une des priorités.

Le MRC renouvelle ses propositions. Ce sont celles de la lucidité et du bon sens.

 

Claude Nicolet

Premier secrétaire du MRC Nord

Secrétaire national

Mis à jour ( Lundi, 15 Juin 2009 12:10 )

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 08:04
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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 12:22
La Fédération du Nord du MRC

gmLa multinationale de l'industrie automobile, la General Motors est en faillite depuis hier. Voilà qu'une entreprise géante, la première de sa catégorie depuis soixante dix ans est obligée de disparaître et de se mettre sous la protection en particulier du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.

Mais il y a aussi Cadillac, Chevrolet, Buick, GMC, Saturn, Vauxhall et surtout en Europe Opel et Saab. Opel est sauvé par le gouvernement allemand et des capitaux russes, pour Saab en revanche...La commission européenne interdira t-elle à Angela Merkel de sauver une partie de l'industrie allemande? Quant à Pontiac et autre Hummer c'est la disparition pure et simple. Ce sont des dizaines de milliers d'emplois qui sont en danger, sans compter les conséquences sur les sous-traitants, le commerce, les banques...Avec la General Motors ce sont  aussi les schémas anciens qui volent en éclat. Barak Obama va injecter entre 30 et 50 milliards de dollars selon les sources dans le sauvetage de GM. L'intervention de l'Etat, les nationalisations sont désormais le seul outil à la hauteur des défis économiques auxquels il faut répondre.

 Dans le même temps, le secrétaire d'Etat au trésor (le ministre des finances) des Etats Unis d'Amérique est en Chine, pour discuter d'équilibre budgétaire mondial, parité des monnaies et parler avec les chinois de leur idée de création d'un "panier de monnaies" pour stabiliser la situation monétaire mondiale. Cet équilibre doit être plus que jamais au coeur de la réflexion de l'ensemble des responsables politiques quels qu'ils soient. En effet, la majeure partie de la dette des Etats Unis d'Amérique est détenue par les Chinois notamment par l'achat massif par ces derniers de bons du trèsor américain. Et la Chine soutient (encore) sa croissance par des exportations importantes vers les Etats Unis, en particulier de produits manufacturés et d'échanges technologiques. Autrement dit, les chinois vendent leur croissance en achetant la dette américaine. Tant que cela fonctionnait, ce mécanisme soutenait la croissance mondiale. Au prix d'une désindustrialisation et d'un endettement massif, les Etats Unis sont parvenus à maintenir leur système en place. C'est ce modèle, basé sur le libre échange, la désinflation compétitive, la concurrence de la main d'oeuvre et la liberté totale des mouvements de capitaux qui est en train de s'effondrer.

Mais la crise des "subprimes" est passée par là et elle a asséché la finance mondiale. Certes, GM a fait des erreurs. Inadaptation de l'offre avec l'évolution de la demande, crise du prix du pétrole ces deux dernières années, véhicules trop gros, trop gourmands. Résultat: les ventes ce sont effondrées de 45% en un an et la dette cumulée sur ces quatre dernières années est d'environ 100 milliards de dollars, l'action GM ne vaut plus que 75 cents, autrement dit rien.

La catastrophe sociale sera terrible aussi, car dans le cas présent, une très forte prise en charge sociale est faite directement par l'entreprise. L'essentiel de l'assurance maladie était assurée par GM ainsi que les retraites. Or ce sont environ 500 000 retraités qui risquent de voir disparaître leurs revenus.

Autre conséquence, l'impact territorial. L'Etat du Michigan et la Ville de Détroit qui connaissent déjà le prix du déclin industriel, voient le fleuron de l'industrie américaine mettre la clef sous la porte. Il est question d'un plan de 10 milliards pour la Ville.

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