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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 10:08
Drapeau du Rwanda Armoiries du Rwanda
"Rwanda: chercher la vérité sans manipuler",
un article de Paul Quilès et Bernard Cazeneuve (président et rapporteur de la mission parlementaire sur le génocide du Rwanda), publié dans le Figaro du 28 mars 2009, sous le titre "Rwanda: cessons de diaboliser la France"

"Le génocide de près d’un million de Tutsis au Rwanda, en 1994, a mis en évidence, aux yeux du monde, la force exterminatrice de la haine. La mort a frappé partout dans le pays, systématiquement, monstrueusement, des femmes, des enfants, des villages entiers, au nom de la volonté d’un Rwanda ethniquement pur. Pendant les longs mois qui précédèrent avril 1994, la « radio des milles collines », instrument de propagande des extrémistes hutus, a lancé ses appels au meurtre :  « l’extermination des cafards » a pu y être théorisée, sans qu’à aucun moment la communauté internationale n’ait pris la moindre disposition pour faire taire ceux qui les émettaient"   (........)

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 13:52

 

Européennes. Il faut changer d’orientation ! 

Par André Gerin, député et maire de Vénissieux (Rhône).


Elections européennes : pour le PCF, sortir de l’impasse

LLa plupart des documents du PCF concernant l’Europe omettent tous dans leur argumentation la clé de voûte. Ils poursuivent l’abandon, le reniement idéologique de l’identité communiste. C’est le programme a minima du Parti de gauche européen.

Changer d’Europe, est-ce possible sans poser la question de l’indépendance et de la souveraineté nationales ? Depuis cinquante ans, l’Union européenne se construit, sans le dire, comme un super-État qui en impose chaque jour davantage aux États nationaux. Combien d’heures et de nuits ont passé les députés et les sénateurs

à transcrire dans le droit français des directives européennes ?

L’Union européenne veut faire mettre un genou à terre aux États nationaux pour casser les acquis que les peuples ont conquis au fil de leurs luttes. Le projet Balladur sur la réforme institutionnelle, en supprimant des communes et des départements pour leur substituer des grandes agglomérations entrepreneuriales, aboutit à la démolition de la Constitution issue du Conseil national de la Résistance.

L’Union européenne est un bloc impérialiste héritier du plan Marshall de 1947 et, comme tout bloc, une force menaçante vis-à-vis des forces de progrès, des pays émergents, en contradiction frontale avec les valeurs du socialisme et du communisme.

Laisser croire que l’on peut changer d’Europe sans reconquérir notre souveraineté nationale est une illusion. Où seraient les forces capables d’un tel miracle ? Peut-on imaginer une Europe sociale, socialiste, de progrès - employons le qualificatif que l’on veut - qui repose sur une domination des États nationaux ?

Tout le monde sait que je suis contre le Front de gauche. Mais admettons que je sois pour… Je ne comprends vraiment pas comment on peut se déclarer contre la politique de Sarkozy et pour l’Union européenne. La discrétion de la direction du PCF sur la présidence française de l’UE, les six derniers mois de 2008, est stupéfiante ! Est-ce à dire que nous approuvons le Sarkozy, président de l’Europe, tout en désapprouvant le Sarkozy président de la France ?

Voulons-nous être dupes du jeu sordide qui se joue autour de nos industries, quand Sarkozy fait mine de les défendre tout en laissant l’Europe condamner toute velléité de relocalisation et continuer de chanter les louanges du « marché libre et non faussé » ? Le PCF est-il devenu européo-sarkozyste ? « Retour à gauche », « union de la gauche », ces mots n’ont aujourd’hui plus de sens. Quel rôle historique pour le Front de gauche ? Servir la promotion de Jean-Luc Mélenchon ? Nous assistons à la naissance d’une énième filiale du Parti socialiste avec un Parti communiste qui se marginalise !

A-t-on le droit de proposer un nouveau modèle de développement pour la France et pour l’Europe ? Nous le savons d’expérience, l’union ne peut se résumer à un bloc de partis. Elle doit être celle des travailleurs, des citoyens, des élus sur des projets de transformation sociale. Est-ce absurde pour l’Europe de proposer trois grands principes ?

- La paix au sein et en dehors de l’Union européenne. Si on commençait par signer des accords de politique étrangère, par signer un véritable traité de paix et de coopération entre les pays européens. (Il est bizarre que cette question ait toujours été laissée de côté.)

- Les traités européens. Si on commençait par abroger tous les traités qui s’opposent aux droits fondamentaux de chaque nation (revenir à leur souveraineté), concernant les lois sociales, la protection des travailleurs, l’intervention de l’État dans l’économie, les nationalisations, etc.

- Les coopérations. Si on développait la coopération entre les nations européennes autour de projets industriels, de recherche, d’aménagement du territoire, des transports, projets cofinancés par les États sur la base du volontariat et coordonnés à l’échelle européenne, voire plus largement.

Les dix propositions présentées par Marie-George Buffet sont très loin de correspondre à l’attente du mouvement social et des peuples. Pour répondre aux puissantes exigences qui montent dans le pays, nous devrions avoir l’audace d’oeuvrer au rassemblement du peuple de France sans arrière-pensées électoralistes, l’audace de participer à la construction d’un front de lutte à l’image de ce qu’a réalisé le LKP en Guadeloupe, où chacune des forces politiques a préservé son identité.

Le PCF se dirige vers une impasse. Il faut le dire tout net, avec le Front de gauche, c’est la confusion, c’est la dilution. Comment croire dans ces conditions que l’électorat populaire retrouvera les ressorts de son vote « non » en 2005 ?

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 18:20

 

Quand le FN assassine Jaurès une seconde fois…

 

Pour lancer sa campagne des élections européennes de juin prochain dans la région Sud-ouest, le Front national vient d’éditer un tract et une affiche (déjà apposée sur les murs de plusieurs villes) scandaleusement mensongers. Après avoir repris, hors contexte, une phrase de Jaurès (« A celui qui n’a plus rien, la patrie est son seul bien »), ces deux documents affirment en effet, en reproduisant un portrait connu du personnage, que le député socialiste du Tarn aurait voté Front national.

C’est particulièrement malhonnête et c’est bien mal connaître Jaurès que de le faire parler ainsi un siècle après sa mort… Et cela ne repose bien sûr sur aucun fondement historique.

Les nationalistes et la droite d’alors l’ont en effet sans cesse insulté, méprisé, menacé, agressé, et ce qu’il a fait et qu’il représente est encore aujourd’hui profondément honni de l’extrême droite et d’une bonne partie de la droite.

Nous assistons donc à une campagne d’opinion indécente qui a pour but de perturber les programmes en cours relatifs au 150e anniversaire de la naissance de Jean Jaurès. Et ce n’est pas un hasard si c’est dans la région toulousaine qu’a été conçu ce « coup médiatique », puisque c’est là que rayonne le plus la mémoire du leader socialiste et que les projets culturels les plus ambitieux ont été décidés.

Tout au long de sa vie politique, notamment lors de l’affaire Dreyfus et au moment du débat contre la loi de trois ans de service militaire, les nationalistes l’ont traité d’ennemi de la France, de sans-patrie, de lâche et de traître. A l’approche de la crise de l’été 1914, leur presse et une partie des titres conservateurs ainsi que les Maurras, les Daudet, les De Waleffe, les Franc-Nohain ont même armé, par leurs propos haineux et serviles, le bras de son assassin. Oui ! ce sont bien les allégations mensongères et les attaques directes de l’extrême droite et de la droite extrême d’alors qui ont tué Jaurès. Et ceux-là mêmes qui se situent aujourd’hui dans la lignée directe de ces mouvements d’idées et d’action et de ces pousse-au-crime, se réclameraient à présent de lui ? C’est un comble !…

Nous ne pouvons accepter qu’ils salissent ainsi la mémoire de Jaurès. Sans dénier à quiconque le droit de le citer, dans la mesure où les principes d’honnêteté intellectuelle et de probité de langage et de méthode sont observés, et sans nous ériger en gardiens d’une mémoire unique et d’un temple jaurésien intouchable qui n’existent pas, nous voulons seulement remettre l’histoire à sa place et rappeler quelques points fondamentaux de la vie du Grand homme qui savait, lui, respecter ses adversaires…

Jaurès était profondément attaché à son pays, à la nation française, tout en étant internationaliste. Il aimait la France, mais pas celle de la droite et de l’extrême droite monarchiste, cléricale et nationaliste. Nul besoin de jouer sur la complexité historique du mot Patrie pour affirmer cela. Il aimait en effet la France républicaine, celle des Lumières et de la révolution de 1789, celle des Quarante-huitards, de la Commune, de Hugo et de Zola ; celle qui lui paraissait de plus en plus en capacité, grâce à la progression du socialisme et du syndicalisme, d’imposer la République sociale qu’il appelait de ses v½ux. Il s’est maintes fois prononcé en faveur d’une « armée nouvelle », liée à la nation, défensive et débarrassée du code militaire barbare alors en vigueur.

Il s’est battu pour les droits de l’homme, mais de tous les hommes, pas seulement des Français. Il a par exemple défendu les militants syndicaux poursuivis et son plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort demeure un des moments forts de son engagement. Il s’est aussi prononcé à différentes reprises pour le droit de vote des femmes, mesure à laquelle s’opposaient avec acharnement tous les conservateurs (et en ce domaine, nous le savons, il y en avait aussi à gauche …) appuyés sur le Sénat.

Il a lutté, en outre, contre la politique coloniale de la France, pour l’accession des musulmans d’Algérie à la citoyenneté, contre l’antisémitisme et le racisme. Dans un de ses derniers articles (L’Humanité, 24 juin 1914), il demandait par exemple de « protéger les ouvriers étrangers contre l’arbitraire administratif et policier pour qu’ils puissent s’organiser avec leurs camarades de France et lutter solidairement avec eux sans crainte d’expulsion ».

Au sein de l’Internationale socialiste, dont il fut un des deux représentants français, il a oeuvré en faveur de l’entente entre les peuples et de la paix. Il voulait aussi que soient établies des règles de droit (tel l’arbitrage obligatoire) qui dépassent le cadre politique national. Contre la guerre de revanche, il s’est sans cesse opposé au nationalisme cocardier et à ceux qu’il nommait lui-même « les maquignons de la patrie », souhaitant l’apaisement au moment des crises diplomatiques et le rapprochement, en vue d’actions communes, des socialistes et des salariés français et allemands. Il alla même jusqu’à proposer la grève générale simultanée en cas de guerre.

Anticlérical mais non anti-religieux, il fut aussi un ardent militant de la laïcité, de l’éducation publique et laïque et un artisan de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. Ce fut là encore un épisode qui attira contre lui les foudres les plus véhémentes des droites coalisées.

Enfin, son engagement de tous les jours consistait à améliorer les conditions de travail et à étendre les droits économiques et sociaux (au profit de tous les travailleurs, et pas seulement des travailleurs français) : assurances sociales contre la maladie, les accidents du travail, le chômage…, retraites ouvrières et paysannes, impôts progressifs sur les revenus et sur les successions, baisse du temps de travail… Plus généralement, mais en l’affirmant sans relâche, il voulait créer les conditions pour qu’advienne, en France comme ailleurs, une société nouvelle débarrassée de toute forme d’oppression et d’exploitation ; une société basée sur la propriété collective et l’intervention directe des travailleurs et de leurs syndicats dans l’économie, sous l’égide d’un Etat démocratisé de fond en comble : le socialisme.

Ces quelques exemples non exhaustifs l’indiquent clairement : sa conception de l’homme, des rapports sociaux et des relations internationales, de la vie même, n’avait rien de commun avec celle prônée aujourd’hui par le FN. Ni même sa conception du passé, du présent et de l’avenir.

L’opération qui consiste à « annexer Jaurès » n’est pas nouvelle. Mais elle témoigne autant de la grandeur du personnage lui-même que de la malhonnêteté intellectuelle et politique de celles et ceux qui s’y livrent, tout en sachant que rien ne les y autorise, souvent par calcul électoral et pour brouiller les repères politiques historiquement construits. Déjà l’entourage de Pétain s’était prêté à ce jeu sous Vichy et, depuis une trentaine d’années, les milieux les plus rétrogrades du patronat lui ont emboîté le pas, en faisant circuler un texte tronqué de Jaurès, sans jamais tenir compte des observations faites par les historiens de la Société d’Etudes Jaurésiennes. Et l’on sait que le Président de la République s’est lui aussi « recommandé » du dirigeant socialiste à plusieurs reprises, durant la campagne des élections présidentielles, en utilisant tous les ressorts des plans de communication « politiciens » … L’affiche et le tract édités aujourd’hui par le FN continuent de creuser ce sillon. Sans leur donner l’importance qu’ils n’auront pas, ces documents de propagande montrent à quoi en sont réduits à présent les responsables et candidats du FN pour tenter de gagner quelques voix…

Non, vraiment, tout le monde ne peut pas se réclamer de Jaurès !

Le 150e anniversaire de sa naissance, auquel nous sommes nombreux à travailler, notamment en Midi-Pyrénées, ne fera que rappeler une nouvelle fois cette évidence.

 

Alain Boscus, Rémy Cazals, Jean Faury, Rémy Pech, Rolande Trempé, (Historiens), Bruno Antonini (Philosophe), Jacques Poumarède (Historien du Droit)

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 12:25
Par Laurent Pinsolle. L'économiste américain Paul Krugman est sévère avec les pays européens, dénonçant notamment l’échec du continent à répondre efficacement à la crise financière. Et remettant en cause le bien-fondé de la création de l'euro...


(photo : Andrea Guerra - Flickr - cc)
(photo : Andrea Guerra - Flickr - cc)
Mon collègue Kiwi, Edgar, qui tient le blog La lettre volée, a déniché une tribune de Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008 (plus précisément, du prix en mémoire d’Alfred Nobel). Une volée de bois vert pour les dirigeants de l’Europe, gouvernements et BCE inclus.

Le constat du prix Nobel d’économie

La critique d’un économiste américain à l’égard des dirigeants européens paraîtra forcément suspecte aux yeux de beaucoup. Mais Paul Krugman n’est pas un Américain comme les autres. Il passe pour un dangereux gauchiste pour le parti républicain, voir auprès de l’aile droite du parti démocrate. Il faut dire que dans son dernier livre « L’Amérique que nous voulons », il prend en exemple le système de santé Français, des propos à la limite du communisme pour certains Américains…

La critique de Paul Krugman est extrêmement sévère. S’il reconnaît que le système de protection sociale plus protecteur permet d’amortir la crise, il dénonce « l’échec du continent à répondre efficacement à la crise financière », « tant d’un point de vue fiscal que monétaire ». il soutient que l’Europe « affronte une crise aussi sévère que les Etats-Unis mais qu’elle fait beaucoup moins pour combattre la récession ». Il attaque la BCE, « lente à baisser les taux » au contraire de la Fed.

Coïncidence amusante, la banque centrale Américaine a annoncé hier un renforcement de son soutien à l’économie. Si elle ne peut plus baisser ses taux d’intérêt, qui sont quasiment à zéro, elle agit fortement sur les marchés. Elle a donc annoncé un programme de rachat de 300 milliards de dollars de bons du Trésor pour faciliter le financement de l’Etat fédéral et pousser les taux longs à la baisse. Enfin, elle va racheter jusqu’à 1250 milliards de titres adossés à des actifs immobiliers pour fluidifier ce marché.

Pourquoi l’Europe n’est pas à la hauteur
Son analyse des raisons de la timidité européenne est particulièrement intéressante. Il dénonce les banquiers centraux « qui n’ont pas du tout pris la mesure de la profondeur de la crise » et attaque violemment le ministre des finances Allemand dont il compare « les diatribes d’ignorant » à celles des républicains, ce qui n’est pas peu dire pour lui. Paul Krugman soutient que le problème de l’Europe est le décalage entre une intégration économique très poussée et l’intégration politique.

On pourrait alors imaginer qu’il appelle à la constitution rapide d’un gouvernement européen digne de ce nom pour traiter les problèmes économiques actuels. Mais non, Paul Krugman soutient en fait que c’est l’intégration économique qui est allée trop loin. Il soutient notamment que la création de l’euro a peut-être été une erreur dans la mesure où la seule solution qu’elle permet à l’Espagne pour sortir de la crise est une baisse des salaires (au lieu d’une dévaluation), ce qui n’est pas acceptable.

Le constat du dernier prix Nobel d’économie, est un nouveau soutien de poids aux idées des partisans de toujours d’une autre politique, une nouvelle preuve de la pertinence du combat enclenché par Philippe Séguin et Jean-Pierre Chevènement au début des années 90.
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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 13:15
sarkozy_napoleon_sacreCe mardi 03 mars à 11h00, l'empereur SARKOZY était chez nous, dans la Drôme. A l'heure des économies, à l'heure où il faut se serrer la ceinture, il aura encore "claquer" des millions d'euros pour sa propagande !!!

1265 gendarmes déployés !!! Oui, vous avez bien lu 1265 !
Nous montons la garde 24h/24 à l'aérodrome de Chabeuil et à la gare TGV. Son altesse ne voulant pas venir en Falcon république, il vient en Airbus (plus spacieux et nettement plus "digne" de son rang, du moins le pense-t-il).
Seulement, il n'y a pas de rampe pour le faire descendre de l'avion ; ce n'est pas grave, on en fait venir une, vite fait, par convoi exceptionnel depuis Lyon !!!
 Ce soir, je prends le boulot à 19h30, jusqu' à demain 15h30... C'est ma troisième nuit ! Pour ne pas être gêné, l'Empereur aura la voie rapide Valence/ Romans coupée dans les deux sens pendant 30 mn. 60 voitures d'usagers de la SNCF (sur son passage) seront mises à la fourrière. Si jamais il y avait un contretemps, ce ne serait pas grave : un hélico Puma est tenu à sa disposition ainsi qu'un hélico Gazelle en appui....
 Il va donc aller faire le beau sur deux sites (Ecole de Chatuzange-le-Goubet et salle polyvalente d'Alixan) et pour se faire mousser, il a invité 3000 (TROIS MILLE) personnes à un petit vin d'honneur avant de remonter dans son avion à 14h00. Je vous laisse faire le calcul de la facture à l'adresse des contribuables que nous sommes...
Dire que la France est au bord de la faillite et lui, il nous met une balle dans la nuque!
 En 26 ans, j'en ai fait des services de ce genre (sous Mitterand et sous Chirac) mais jamais je n'ai vu un tel déploiement et surtout un tel coût !
Pour info, c'est une évidence, mais il est bon de le dire... au moindre sifflet, au moindre tag, à la moindre banderole hostile, le préfet saute ainsi que le Commandant de Groupement de gendarmerie....Pauvre France, nous sommes tombés bien bas avec un tel imposteur !

Bonne nuit à tous. Je suis non seulement écœuré mais révolté que tant d'argent soit claqué et que mes voitures de service affichent 250.000 km au compteur...


Signé : Un vieux commandant militaire de la Gendarmerie, qui en a pourtant vu d'autres et c'est peu de le dire.

 

 


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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 10:20
Par Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques. 30 milliards d’euros par an : c'est ce que l'Etat gagnerait en ramenant les impôts à leur niveau de 2000. C'est-à-dire avant les multiples mesures fiscales prises en faveur des plus riches…


Impôts : il n'y a pas que le bouclier fiscal!

Le gouvernement a rendu public le 16 mars une estimation du coût du « paquet fiscal » adopté en 2007 pour les finances publiques : celui-ci se serait élevé finalement à 7,7 milliards d’euros en 2008. Dont plus de la moitié, 4,3 milliards d’euros, pour les exonérations sociales et fiscales sur les heures supplémentaires (voir notre pétition contre ces exonérations). Dans un contexte où on se demande de plus en plus comment rétablir demain un équilibre des finances publiques mis à mal par les nécessités de la relance, le débat est vif autour de la loi Tepa. Le gouvernement espère le désamorcer en montrant que les montants concernés sont plus faibles que les chiffres souvent avancés jusque là.

Cela fait près de huit ans qu'on allège peu à peu la fiscalité des riches

Une fois le gros de la crise passé, si on veut rétablir l’équilibre des finances publiques, il ne faudra pas seulement en effet revenir sur le bouclier fiscal et la loi Tepa mais aussi sur les multiples réformes menées depuis le début des années 2000 afin d'alléger la fiscalité sur les revenus et les patrimoines des plus riches. C’était, il ne faut pas l’oublier, le gouvernement de gauche de Lionel Jospin qui avait lancé ce mouvement. Laurent Fabius alors ministre des finances avait en effet publié une tribune mémorable intitulée « Baisser les impôts pour préparer l’avenir » dans Le Monde du 28 aout 2001. Combien cela rapporterait-il aux finances publiques de ramener simplement les impôts au niveau où ils étaient en 2000, avant ces multiples réformes successives ? 30 milliards d’euros par an, soit plus de la moitié du déficit public constaté en 2008.


Impôts : il n'y a pas que le bouclier fiscal!
Comment arrive-t-on à un tel montant ? En 2000, les impôts sur le revenu et le patrimoine des ménages avaient rapporté à l'Etat 13,8 % de ce qu'on appelle leur Revenu disponible brut (RDB) selon les chiffres de l’Insee. En 2007, suite aux différentes réformes fiscales, ce taux n'était plus que de 12 %. Si on était resté à 13,8 % l'Etat aurait eu, cette année là, 22,6 milliards d'euros en plus à sa disposition... Auxquels il faut donc ajouter les 7,7 milliards perdus en plus en 2008 du fait du « paquet fiscal ». L’ancien premier ministre Dominique De Villepin est devenu un des plus farouches détracteurs du « paquet fiscal », mais on se rend compte sur le graphique ci-dessus que la réforme du barème de l’impôt sur le revenu qu’il avait fait adopter avait, à elle seule, entraîné plus de 10 milliards d’euros de pertes fiscales par an. Davantage donc que le paquet fiscal de Nicolas Sarkozy. Pas étonnant en tout cas, avec de telles politiques, que les déficits publics se soient creusés et la dette se soit envolée, avant même la crise actuelle...

Mercredi 18 Mars 2009 - 07:58
Guillaume Duval
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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 09:32
Affichette transmise par nos amis de l’UD CGT des Vosges
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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 09:42
Thomas Jefferson
3e président des États-Unis d'Amérique



"Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, .ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis"
Thomas Jefferson 1802
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 09:59


Depuis lundi 2 mars, les députés abordent le titre traitant de l'accès aux soins dans les hôpitaux.

Depuis lundi 2 mars, les députés abordent le titre traitant de l'accès aux soins dans les hôpitaux.Les Français saluent dans leur grande majorité la compétence du personnel des hôpitaux publics mais dénoncent le manque de moyens financiers et humains, selon les résultats d’un sondage TNS Sofres/Logica paru le 3 mars dans Le Parisien/Aujourd’hui en France.

Pour 93% des Français, "le personnel de l’hôpital public est compétent", mais ils sont 89% à y dénoncer un "manque de moyens financiers et humains".

D’autre part, les personnes interrogées estiment, à 73%, que "l’hôpital public offre une meilleure qualité de soin en France que dans les autres pays européens" et sont persuadés, à 69%, que "demander aux hôpitaux publics d’être rentables financièrement risque de nuire à la qualité des soins".

Les Français sont également majoritairement défavorables (à 76%) à la fermeture des petits hôpitaux de proximité au profit de plus grands et plus éloignés, fussent-ils mieux équipés.

Enfin, 46% des personnes interrogées pensent qu’il y a aujourd’hui, dans les hôpitaux publics, moins d’erreurs médicales qu’il y a vingt ans. Trente-neuf pour cent estiment qu’il y en a autant, 10% davantage. Sondage réalisé les 24 et 25 février auprès d’un échantillon national de 970 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 09:59

Logo de la République française Logo service-public.frSelon un sondage diffusé ce lundi 2 mars, les Français souhaitent voir leur nombre augmenter dans la santé, la recherche et l’enseignement.

Ils ont une bonne image auprès de 72% de la population, d’après un sondage de l’institut Obea-Infraforces pour 20 Minutes et France-Info.

Dans le détail, 57,2% des personnes interrogées (un échantillon national représentatif de 1.057 personnes) ont une « assez bonne » image des fonctionnaires et 15,2% une « très bonne » image. 11,9% en ont une « assez mauvaise » image et 4,3% une « très mauvaise ». 11,1% disent que l’image qu’ils s’en font « dépend des fonctionnaires, des métiers » et 0,4% ne se prononcent pas.

La grande majorité des personnes interrogées plaide pour une meilleure répartition des fonctionnaires en fonction des secteurs : leur nombre doit être augmenté dans les hôpitaux aux yeux de 92,5% des personnes, dans la recherche (72,4%), dans l’enseignement (68,2%) et dans les forces de l’ordre (49,6%).

Compte tenu du contexte actuel de crise, 47,4% pensent que le gouvernement devrait renoncer à son plan de réduction du nombre de fonctionnaires, 45,9% pensent que non. 55,8% sont pour une hausse de leur pouvoir d’achat pour favoriser la relance, 38,5% sont contre.

Les trois quarts des sondés (76,2%) seraient favorables à ce que le mérite soit pris en compte dans leur rémunération afin d’augmenter leur pouvoir d’achat (54,5% tout à fait favorables, 21,7% assez).

Enfin, 58,1% estiment qu’ils « savent se mobiliser pour les droits de tous les salariés » (33,1% tout à fait d’accord, 25% assez d’accord). 41% jugent que « les fonctionnaires sont toujours en grève » (14,5% tout à fait d’accord, 26,5% assez d’accord).

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