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  • : André BAUP républicain de Gauche a la Mairie d'ALBI
  • : LE BLOG DU MOUVEMENT REPUBLICAIN ET CITOYEN DU TARN
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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 10:18
Les propos réputés maladroits de Ségolène Royal sur l'insécurité des quartiers ont bousculé la bien-pensance médiatico-gauchiste ! Certains journalistes (le monde) se sont même autorisés un rapprochement avec les thèses développées par Jean-Pierre Chevènement en matière de sécurité et dont il a fait état pendant sa campagne présidentielle de 2002 (cf. Discours de Vincennes prononcé en 2001). Segolène sait bien que le plus court chemin pour faire triompher ses nouvelles idées c'est de voter pour le Che ! Et en prime, on aura la certitude que la constitution européenne ne reviendra pas par la fenêtre après avoir pris la porte le 29 mai 2005.
Dans ce discours inaugural de 2001, Jean- Pierre Chevènement déclairait :
" La République n'est pas un régime de faiblesse. C'est un régime de liberté, ce qui est tout à fait différent. Elle n'accepte pas la loi de la jungle. Elle affirme fermement l'autorité de la loi pour tous" ;
 "Promouvoir l'éveil de la conscience, faire comprendre ce que siginifient devoir, responsabilité, solidarité, générosité, c'est je le crois, répondre à l'attente véritable des jeunes" ;
 "Le droit égal pour tous, à la sécurité doit devenir une réalité. Je m'y attacherai en écartant les deux démons symétriques que sont la démagogie et l'angélisme. Entre une droite tentée par le discours musclé, masquant son inaction et son manque d'inspiration, et une gauche encore prisonnière de dogmes sommaires falttant sa bonne conscience, il y a place pour une politique de la réalité, à la fois rigoureuse et juste." ;
 "La première tâche est de réussir le plein accès à la citoyenneté de tous ces jeunes, quelle que soit leur origine, Français pour la plupart, dont certains croient que l'inégalité des droits les dispensent de respecter leurs devoirs. Ainsi, solidement assise sur l'exigence d'égalité, une politique républicaine visant le droit égal pour tous à la sécurité pourra être menée. Il faut rompre avec l'indifférence ou l'impuissance des élites devant l'insécurité subie par les plus modestes." ;
"Je propose de créer des centres de retenue, internats destinés à recevoir des délinquants multirécidivistes, reprendre le cycle de leur éducation scolaire et professionnelle, capables de les retenir loin du milieu criminogène du quartier, le temps qu'il faudra pour les remettre dans le bon chemin. Je sais qu'une certaine bien-pensance est prompte à accorder aux délinquants des excuses absolutoires pour cause de pauvreté ou d'immigration. Mais c'est faire injure aux gens modestes comme aux familles d'immigrés que d'inventer je ne sais quelle prédistination à la déliquence. La vérité en qu'en République, un délinquant, fut-il riche ou peuvre, d'origine auvergnate ou maghrébine, doit être sanctionné.
Jean-Pierre Chevènement, Discours de Vincennes, 2001
 Rachid ADDA

publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 21:36


 
  • Douche froide pour la chancelière Merkel qui voulait montrer l'exemple.

  •  L'Allemagne ne ratifiera pas le projet de Traité établissant une

  • Constitution européenne début 2007 comme prévu. La ratification est

  • reportée sine die,après le sursis à statuer rendu par la Cour

  •  constitutionnelle allemande qui ne veut pas se prononcer sur un texte

  • rejeté deux fois et par conséquent toujours en débat dans le reste de

  •  l'Europe.


La chancelière allemande Angela Merkel (Photo) en avait fait la priorité
 de la
 présidence allemande qui débute en janvier prochain : relancer le projet
constitutionnel
européen rejeté par le "non" français, suivi du « non » néerlandais. Elle
comptait pour cela,
sur l'élection en France de Nicolas Sarkozy pour recycler la partie constitutionnelle proprement
 dite du Traité (I) et la faire ratifier par voie parlementaire.
Mais la Justice allemande vient d'en décider autrement. L'Allemagne ne ratifiera pas le projet
 de Traité avant que les débats au sujet de cette ratification soient tranchés dans le reste de
l'Union européenne. C'est la conséquence d'un arrêt rendu ce mercredi 1er novembre, par lequel
la Cour constitutionnelle allemande a décidé de surseoir à statuer dans une affaire Gauweiler.
 L'Allemagne avait été le neuvième Etat de l'Union européenne à approuver le Traité en mai
 2005 par voie parlementaire, un peu comme pour donner un signal aux Français qui
s'exprimaient, eux, par référendum quelques jours plus tard.
Tout a été remis en cause par cette plainte de Peter Gauweiler, député conservateur
allemand, qui en avril 2006, a déposé une recours arguant de la non-conformité du traité
 constitutionnel à certains principes de la loi fondamentale (constitution) allemande.
Ce recours n'est du reste, guère surprenant puisqu'il en est de même en France, le Conseil
constitutionnel ayant jugé que le fameux Traité européen était justement inconstitutionnel.
 Finalement, la Cour allemande a prudemment décidé de ne pas prendre de décision tant
que les débats sur l'avenir du traité seront en cours dans l'UE. Selon le juge constitutionnel
 Siegfried Bross, "cela pourrait mettre la Cour dans une position où elle participerait
activement à définir le processus constitutionnel européen, ce qui serait incompatible avec
sa compétence de statuer en dernière instance."
(Die Welt)
Si le texte avait été ratifié et qu'il n'avait aucune chance d'évoluer, alors la cour pourrait statuer.
 Mais comment statuer sur la base d'un texte qui n'est pas définitif ? Pour le magistrat
 allemand, la Cour doit prendre son temps jusqu'en 2009, du fait qu'après les deux non français
 et hollandais, le processus n'a pas été achevé et reste en débat.
Voilà une décision judiciaire de bon sens. Si la cour avait accepté de se prononcer aujourd'hui
sur le fond du recours du député Gauweiler, notamment son argument selon lequel le parlement
 a outrepassé le mandat confié par le peuple allemand, elle aurait dû se prononcer alors sur la
 conformité de la constitution allemande elle-même et de bien d'autres décisions votées au
parlement allemand.
Au lendemain de l'arrêt de la Cour, le président allemand, Horst Köhler, a annoncé le
report de la ratification définitive du texte jusqu'à ce que le juge constitutionnel fédéral ait pris
une décision dans l'affaire. On voit mal aujourd'hui comment la future présidente allemande
de l'Union européenne pourra obtenir des autres pays la ratification du Traité établissant une
Constitution, si son propre gouvernement n'est lui-même pas en mesure de le faire.

C.B. www.observatoiredeleurope.com

publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 


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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 20:35
Kremlin-Bicêtre : un poilu participe à la cérémonie du 11 novembre
AFP 11.11.06 | 15h21




Lazare Ponticelli, bientôt 109 ans, l'un des quatre derniers poilus encore en vie, a assisté samedi au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) à la cérémonie du 11 novembre, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Pendant la guerre, un camarade m'a dit: +si je meurs, vous penserez à moi+ et je n'ai jamais oublié", a expliqué Lazare Ponticelli qui a promis de venir l'année prochaine. "Si je peux", a-t-il ajouté.

"Il dit tous les ans que c'est la dernière année et tous les ans, il revient! Ce matin, il a filmé un message pour ses deux arrière-arrière-petits-fils au cas où il ne les reverrait pas. Sa famille compte beaucoup pour lui", a déclaré Jacques Bonin, le mari de sa petite-fille Nadine, 54 ans, absente samedi.

Pour le traditionnel dépôt de gerbes au Monument aux morts, M. Ponticelli, arrivé en fauteuil roulant, a tenu à se lever pour déposer lui-même un bouquet. Soutenu par deux personnes et accompagné de Jean-Luc Laurent, le maire (MRC) du Kremlin-Bicêtre, et de Bernard Tomasini, le préfet du Val-de-Marne, il a déposé quelques oeillets sur une plaque où était gravé: "Pour la liberté".

Ressortissant italien naturalisé en 1939, Lazare Ponticelli est le dernier légionnaire qui a participé à la Première Guerre mondiale. Une délégation de la légion étrangère a assisté à la cérémonie et lui a rendu hommage. "La légion ne vous a pas oublié. Nous sommes très émus d'être avec le dernier légionnaire survivant de 14-18", a dit le lieutenant-colonel Chistian Rascle en s'adressant au vieil homme.

"Lazare Ponticelli est le symbole d'une volonté d'appartenir à la France. C'est un magnifique exemple de quelqu'un qui s'engage pour remercier et défendre le pays qui l'a accueilli", a expliqué à l'AFP Jean-Luc Laurent, le maire du Kremlin-Bicêtre, où M. Ponticelli vit depuis 1922.

Lazare Ponticelli n'a que 9 ans et demi quand il part tout seul de son village natal, près de Bettola (nord de l'Italie), pour fuir la misère et gagner la France. En 1914, à 17 ans, il s'engage dans les rangs du 1er Régiment de marche de Sidi-Bel-Abbès (Légion étrangère). En 1915, il est retrouvé par l'Italie pour laquelle il sera mobilisé jusqu'en 1920.

Revenu en France, il lance en 1921, avec deux de ses frères, une entreprise de montage et d'entretien de cheminées d'usine. La société Ponticelli Frères existe toujours et compte 2.000 salariés pour un chiffre d'affaires (2005) de 300 millions d'euros.

publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 


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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 23:40
Jean-Pierre Chevènement ouvre son site de campagne
Par Débat 2007.fr / Les chroniqueurs le jeudi 9 novembre 2006

Par Netpolitique.net[1]

Le site officiel de campagne de Jean-Pïerre Chevènement est désormais en ligne. Le site (un blog amélioré) est finement réalisé et plutôt bien outillé en matière de net-campagne.

Le module "Faire campagne sur le Net" en particulier s'avère très complet.

Alors que l'on pouvait s'attendre à ne trouver que 3 ou 4 bannières téléchargeables, le module propose en réalité des instructions très complètes pour optimiser la syndication, inciter à récupérer les vidéos du candidat, dûment déposées chez DailyMotion, et propose une URL spéciale pour suivre la campagne sur mobile. On y fournit même les indications nécessaires à la création d'un blog de soutien.

Le blog met également en avant "sa" blogosphère qui reste pour l'instant minimaliste, mais l'inverse serait étonnant quelques jours après l'annonce de sa candidature. De toute évidence, le site n'a pas été bricolé à la va vite, comme d'autres.

Une fausse note cependant : le système des dons en ligne pour soutenir le candidat est une bonne idée, mais l'utilisation du système Paypal pour ce faire est explicitement interdit par la Commission Nationale des Comptes de Campagne, comme nous l'avait récemment indiqué son président ;-).

Il est décidemment vraiment temps de revoir le Code électoral de fond en comble.


publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 

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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 18:59

Confidence de Valéry Giscard d?Estaing à ses visiteurs : «  je suis presque certain que Jacques Chirac se prépare à être de nouveau candidat à la présidentielle » ! Et il n?est pas le seul à réagir de cette manière dans le landerneau politique. De plus en plus nombreux sont ceux qui croient dur comme fer que le chef de l?Etat aimerait en reprendre pour cinq ans. Après tout, expliquent-il : De Gaulle a été candidat et a été réélu à 75 ans !


publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 


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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 17:03
La turbulence Chevènement

AgoraVox vous permet de diffuser vos informations. Tous les sujets (économie, politique, société, infos locales, cultures,…) sont les bienvenus. Prenez la parole et enrichissez l'actualité avec votre article : devenez rédacteur !

Jean-Pierre Chevènement a décidé de faire « turbuler » à nouveau le système, et sera candidat à l’élection présidentielle : il considère que le projet socialiste est « ambigu, insuffisant voire dangereux », et qu’il est dès lors de sa responsabilité que les électeurs se voient « présenter une offre convenable » pour voter. Il aurait rassemblé plus de trois cents parrainages d’élus, retenu des locaux de réunion, a lancé un site Internet dédié, bien amorcé le travail préparatoire d’une campagne présidentielle qu’il a déjà expérimentée en 2002, obtenant 5,33 % des suffrages. Les relations avec le Parti socialiste n’ont pas été de nature à le dissuader : Georges Sarre a vivement souligné « l’indignité » de la proposition de trois ou quatre sièges de députés réservés au Mouvement républicain citoyen pour les prochaines élections législatives. Le Parti socialiste semble négliger cette candidature qui s’inscrit en opposition à son programme.

La « voix utile », selon Jean-Pierre Chevènement, tracera trois pistes politiques essentielles : la refondation d’une Europe de peuples souverains, qui soit indépendante et active dans la lutte pour la paix mondiale ; la consolidation d’une éthique républicaine qui seule peut donner sens à l’engagement citoyen et confiance en une vie démocratique dans le cadre d’une nation ; une restructuration nécessaire de l’Etat pour progresser vers les deux objectifs précédents.

Ces axes politiques correspondent à ce qu’il a défendu depuis qu’il exerce des responsabilités, avec une âpreté qui l’a conduit à démissionner quand il était en désaccord avec les autres responsables politiques : c’était en 1983, quand, ministre de la recherche et de la technologie, s’est opposé à la politique d’austérité du gouvernement de Pierre Mauroy ; puis en 1991, quand il s’est dressé, en tant que ministre de la défense, contre l’engagement français dans la première Guerre du Golfe ; enfin en 2000, ministre de l’intérieur, il n’a pu cautionner les Accords Matignon, qui accordaient une reconnaissance aux mouvements nationalistes corses sans que la question de la violence ait été préalablement résolue.

« Ce sera difficile », a-t-il dit lors de l’interview sur TF1 en annonçant sa candidature, « mais je conquerrai mon espace ».

URL TRACKBACK : http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=1537

  repris par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 


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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 22:50


Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a annoncé lundi soir sur TF1 qu'il serait candidat à l'élection présidentielle de 2007.


"Oui, j'ai pris la décision d'être candidat à la présidence de la République", a déclaré l'ancien ministre. "Cette décision s'est imposée à moi progressivement et avec la force de l'évidence".



"Notre pays va mal, on a l'impression que la France fout le camp", a ajouté le maire de Belfort, citant "Thomson, Pechiney, Arcelor" ou encore "les délocalisations industrielles, avec ces employés qu'on licencie".

"Ce sera difficile, mais je conquerrai mon espace, je ferai en sorte que la gauche soit en mesure de répondre aux attentes qui sont immenses dans notre pays".


VOIR LA VIDEO : http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,3351590,00-jean-pierre-chevenement-invite-journal-20h-.html

Source tf1.fr

repris par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 

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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 14:37

Chevènement candidat d'une synthèse sociale

Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.

Et si Chevènement était l'homme de la synthèse des aspirations des Français ? Notre modèle républicain français est en constante évolution ; il est à construire plutôt qu'à détricoter.

Alors que les débats du PS virent à la foire d'empoigne et masquent mal le malaise qui envahit ce parti, alors que les médias veulent replonger la tête des citoyens dans le tout sécuritaire, ce diable de Jean-Pierre Chevènement fait désirer sa candidature à l'élection présidentielle et propose dans son ouvrage, La faute de M. Monnet, une voie vers l'Europe des républiques.

Je souhaite la candidature de Jean-Pierre Chevènement. D'ailleurs, comme il est un des fondateurs du PS, pourquoi ne se désisterait-on pas pour lui à gauche ?

Dans le contexte de ces dernières années, notamment depuis 2001, la société est en proie à une grande violence, nous avons collectivement besoin de nous retrouver autour d'un projet de société plus égalitaire, et autour des puissants principes de la laïcité... Comment mieux unifier la gauche et le pays tout entier qu'en élisant un président autour des valeurs de la nation, cette république sociale, unique et indivisible que devrait être la France, et qu'elle n'est plus tout à fait ?

Qui mieux que Jean-Pierre Chevènement, en effet, dont on connaît l'expérience et la synthèse, dans un projet pour la France et pour l'Europe, rendra la fierté aux entités nationales, dont les symboles et la réalité sont littéralement bricolés en France depuis quelques septennats, dérobés en Europe sous nos yeux par des années de privatisations, de discours lepénistes et de gesticulations impuissantes face à la méthode "à la va-comme-je-te-pousse" de Bruxelles ?

Dans les discours des présidentiables de la gauche, peu de traces d'une volonté politique industrielle et commerciale, ou encore de politique étrangère sérieuse qui garantirait la France de ne pas se trouver à la remorque des Etats-Unis. Pas beaucoup de traces non plus d'une volonté d'indépendance énergétique à long terme face aux gouffres de la déplétion pétrolière à venir.

Qui mieux que Jean-Pierre Chevènement pourrait se faire le porte-voix des "nous autres", Français de toutes souches et "Français de préférence" aussi, nous autres employés flexibilisés, nous autres citoyens devenus ombres de nous-mêmes, "citoyens dessaisis au profit de la toute-puissance des marchés"...

Qui d'autre mieux que ce Chevènement-là, cinq fois ministre, expert des questions du Moyen-Orient et de géostratégie, mais aussi à l'initiative de dispositifs proches des citoyens -comme cette police de proximité que Sarkozy a révoquée- puis rapporteur de quelques grandes lois sous la Ve République, comme celle de l'intercommunalité ou la "parité hommes-femmes", qui d'autre mieux que lui devrait se présenter ?

Qui d'autre de mieux devrait occuper le terrain dans la situation de déliquescence sociale et politique où nous sommes ?

Réveillons-nous ! Nous sommes au temps inouï où un cavalier ministre de l'Intérieur fait du steeple-chase à Washington au-dessus de nos têtes, passant outre cinquante années de politique étrangère. Nous sommes au temps où hier soir encore les enfants de la nation s'attaquaient dans leur quartier aux écoles mêmes où ils ont fait leurs premiers pas, incendiaient les transports en commun qui ne conduisent plus désormais leurs parents au travail, et l'euro n'aidant pas, le panier de la ménagère est plus difficile à remplir que jamais.

Et puis, il faut dire que le débat du PS n'est pas celui qu'on nous présente. Cela n'a échappé à personne, la ligne de fracture au sein de ce parti est passée par le oui. Même si, le temps d'une campagne référendaire, cette tendance s'était inversée au sein des militants, la ligne d'éclatement du PS passe précisément entre Fabius et Strauss-Kahn.

Ségolène Royal, en brave soldate, n'est là que pour lever un écran de fumée devant cette véritable scission qui menace l'entité même du Parti socialiste.

Royal et Strauss-Kahn, c'est Pince-mi et Pince-moi, et vu le peu d'aisance de la candidate favorite dans les débats, on imagine quel massacre ferait un Nicolas Sarkozy dont on n'oublie pas qu'il a été le seul homme politique de ces vingt dernières années à moucher Jean-Marie Le Pen en direct à la télévision.

Alors, pourquoi décréter que la candidature de Chevènement, ("une grande intelligence à gauche", selon Claude Bartolone) serait superflue ? Le Parti socialiste, à coups de faux sondages, désigne finalement Fabius comme le mouton noir (car il en faut toujours un) et propose un pseudo choix crucial entre Mme Royal et M. Strauss-Kahn, deuxième gauche et seconde gauche... revanche pas si inconsciente.

Sur le plan du parlementarisme, dans les nécessaires négociations des partis de gauche en vue d'une plus grande représentativité des sensibilités politiques à l'Assemblée nationale, le Parti socialiste n'a pas eu un geste pour les formations de gauche de la mouvance du non, convaincu qu'il a déjà gagné les législatives de juin 2007 ! Comment mieux enfoncer le clou de l'autosuffisance ?

Or, en 2007 le risque est élevé d'une nouvelle cohabitation entre un président choisi par défaut, et une assemblée partagée entre deux grands courants ultramajoritaires et écrasants, en accord sur bien des sujets comme un seul béni-oui-oui.

Ah, évidemment, Chevènement, ce n'est pas qu'il ait une belle gueule, ni le dentier refait, mais enfin quoi, l'élection présidentielle doit-elle ressembler à un casting ou à un comice agricole ? L'affaire est autrement sérieuse. Quel candidat aurait une meilleure légitimité présidentielle, augmentée du fait que celui-ci incarnerait une bonne partie des Français qui ont voté non en 2005 ? Augmentée du fait qu'il n'y aurait pas d'autre homme d'Etat de sa stature à gauche qui ait porté aussi clairement l'explication de ce refus franc et massif.

En 2002 , Chevènement avait réuni autour de son projet quelque 1 500 000 voix, soit 5,33%. Alors pour 2007, s'il est candidat, je lui souhaite bonne route, car soyons-en sûrs -un certain François Bayrou vient, lui, de l'apprendre à ses dépens- ce sera sans compter le sabotage des médias, dont il faut rappeler que les argentiers ont intérêt à favoriser l'exposition télévisuelle des candidats peu légitimes dans la fonction présidentielle et surtout des serviteurs zélés du néolibéralisme financier.

Lire : La faute de M. Monnet, Editions Fayard, 148 pages, 9 euros.

repris par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 

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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 17:46
 

VU dans:  Magazine de www. gaullisme . fr

 
  • Un projet en temps réel.

La préparation du conseil national de l’UMP du 16 novembre est un véritable
casse-tête pour les responsables de la rue la Boétie. De nombreux orateurs
 voudraient monter à la tribune pour faire entendre leur voix. Obligés de
 jouer la carte de l’unité, les sarkozystes pourraient accepter tous
les candidats au discours : Jean-Pierre RAFFARIN, Michèle ALLIOT-MARIE,
Dominique de VILLEPIN... Autre défi : l’équipe chargée de rédiger le projet
 législatif de l’UMP restera enfermée toute la journée pour modifier en temps
réel le texte selon les votes des militants.

 

Alain JUPPÉ devrait effectuer son retour sur la scène
politique nationale lors de ce même conseil national de
l’UMP. Il se sera
exprimé auparavant dans les médias, à l’occasion de la
 sortie de son livre de réflexions sur son année au Canada.
 Prononcera-t-il un discours à la tribune du parti qu’il a
présidé de 2002 à 2004 ? Les discussions sont en cours.

 

 

  • Stratégie : MAM se met à son compte

Le Chêne, l’association de Michèle ALLIOT-MARIE, est
 ouvert, rue de Lille. Selon des proches de la ministre
de la Défense,
 cette association n’abrite pas seulement un lieu de
réflexion sur l’avenir
de la France mais constitue l’embryon d’un parti politique.
 Le Chêne pourra
s’inscrire comme une formation "proche de l’UMP, étant donné le parcours
de Michèle ALLIOT-MARIE
". Et comme tout parti, il pourra présenter, le cas
 échéant, une candidate à l’élection présidentielle, mais surtout des
candidats aux prochaines législatives. Un élément capital pour la poursuite
 de l’aventure de MAM, qui bénéficierait, à partir de cinquante candidats,
de l’aide publique annuelle accordée aux formations politiques. Compte
tenu du nombre de candidatures potentiellement dissidentes à l’UMP,
ce chiffre pourrait être facilement atteint. Des rencontres ont eu
lieu entre lieutenants de Nicolas SARKOZY et de Michèle ALLIOT-MARIE.
"Pour l’heure, elle ne s’inscrit pas dans une logique d’alternative mais de
complémentarité.
" Tel est le message transmis aux sarkozystes

  repris par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 

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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 10:01
Parce qu'il y a encore trop d'internautes qui lisent ce blog en fumant, cet espace sera désormais surveillé 24 heures sur 24. Tout contrevenant sera sévèrement puni.
publié par Deligne dans: animations

repris par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr

 


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