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  • : André BAUP républicain de Gauche a la Mairie d'ALBI
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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 09:51
 

Jean-Pierre Chevènement, président du MRC, juge très sévèrement l’action de l’Union européenne. Beaucoup d’incantations, peu de résultats.

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 16:14
La salle de spectacle occuperait environ 2500 m2 sur les 10 000 m2 de la place de l'Amitié aujourd'hui entièrement dévolue au stationnement. Photo DDM, Emilie Cayre PROJET DE SALLE DE SPECTACLES, MULTIPLEX ET PARKING              ...mon intervention.

Mr le Maire,

Fidèle à votre habitude, vous nous proposez un projet déjà ficelé, "prêt à voter" , en fait, un "trois en un " comme on dit dans la pub.
Je vous propose de passer à la "découpe" de ce projet, commençons par le sous-sol. Vous nous proposez là un quatrième parking souterrain, un quatrième parking payant , un quatrième parking en centre ville, est-ce bien raisonnable, est-ce bien dans l'air du temps quand on connait les résultats du troisième parking sous le marché couvert, pour le moins il n'est pas à la hauteur des résultats escomptés.

Pire, ce projet supprimera 260 places de stationnement gratuit, dont les principaux utilisateurs sont les employés de l'hôpital ainsi que les familles des malades, les employés de la Sécu, etc...

Passons au rez-de-chaussée, là vous nous proposez un multiplex avec 9 salles de cinéma de 1700 places, surprenant quand on connaît la fréquentation des cinémas albigeois, le nombre de spectateurs dans certaines salles varie souvent entre 5 et 10 en semaine ! A terme le complexe Tivoli devra fermer ses portes, dommage ! ce " cinoche" bénéficiait , lui, d'un parking gratuit place Fernand Pelloutier, alors qu'au nouveau multiplex le prix d'une place de cinéma sera "taxé" d'environ 40% avec le prix du parking souterrain.

Passons au projet de salle de spectacle proprement dit, les explications des spécialistes que sont Mme Mazel, Mr Aubry et Mr Paris sont, certes, fort convaincantes. Par contre l'emplacement, en centre ville n'est pas du tout adapté surtout lorsque l'on sait que vous, Mr le maire, vous en faîtes le pôle d'attractivité de l'agglomération albigeoise, 2e agglo de Midi-Pyrénées. Il serait, dans ce contexte, beaucoup mieux situé en proche périphérie, voilà les raisons pour lesquelles je voterai contre l'ensemble de ce projet.

Le réaménagement de tout le secteur allant de la place Lapérouse à la cité universitaire va, lui, dans le bon sens mais cet aspect positif ne pèse pas suffisamment pour changer ma décision de m'opposer à ce vaste projet.
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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 13:33
Lors de ce vote concernant la salle de spectacles, le grand et seul projet du 3e mandat de Philippe Bonnecarrère, Michel Albarède s'est abstenu, rien de surprenant ni de contestable, il a certainement estimé que les côtés positifs contre-balançaient les aspects négatifs.
Ce qui m'est apparu beaucoup plus surprenant est qu'il considère qu'il n'y avait pas matière à s'opposer puisque ce projet était dans le programme de la majorité municipale et que Mr Bonnecarrère avait été élu pour cela. C'est me semble-t-il faire fi  du rôle de l'opposition municipale.
Le législateur,  dans sa grande sagesse, avait considéré il y a plusieurs années, que dans les communes de plus de 3500 habitants l'opposition pouvait sièger pour prendre sa place et toute sa place dans le débat municipal.Quand l'opposition a un projet différent du projet de la majorité , elle le défend avec tous les moyens mis à sa disposition justement par ce même législateur, sachant que le projet de la majorité, in finé, sera adopté.
Enfin, le Conseil Municipal est le lieu de débat par excellence, projet contre projet, c'est le lieu où s'exprime la démocratie représentative, sinon à quoi servirait-il ?
Plus surprenant encore , dans son intervention, il clame sa volonté  de ne pas perdre de temps à signer des pétitions !
Là, c'est la démocratie participative qui en prend un coup, aurait-il oublié que la pétition de l'association "PALA" qui avait recueilli plus de 4000 signatures  avait eu finalement raison du projet de parking au pied de la cathédrale et que ce même Philippe Bonnecarrère avait dû renoncer face à la pression des albigeois...c'était aussi dans son progamme!
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 18:40
logo du Parti radical de gauche                  Baylet (PRG) votera blanc

Jean-Michel Baylet, président des radicaux de gauche, a annoncé mercredi que le PRG, qui ne présente pas de candidat aux européennes, n’appellerait pas à voter PS le 7 juin. Lui-même votera blanc pour ne «pas renforcer des courants politiques qui nous méprisent et méprisent l’Europe». Alliés traditionnels des socialistes, «les radicaux de gauche ne souhaitent pas être instrumentalisés dans la campagne du PS dont les contours ne sont pas exactement ce à quoi nous aspirons», a souligné le sénateur.

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 21:50

Éric Ferrand, conseiller régional MRC
« La crise du libéralisme est une évidence. En dehors de la politique injuste du gouvernement, c'est à l'échelle mondiale et européenne que les choix économiques ont été pris produisant chômage, éclatement des inégalités. Rien ne sert de se plaindre des conséquences si l'on chérit les causes : le débat doit porter sur la globalisation financière et son relais européen. Sarkozy se livre à la duplicité de son action qui au nom du pragmatisme produit « la seule politique possible », et dans un même mouvement en dénonce les effets. Le but : se défaire du pacte républicain et laisser tout se déréglementer avec pour cortège : licenciements, baisse de pouvoir d'achat, régression sociale. La gauche a un urgent besoin d'analyse et doit penser une autre politique. Ni en mimant l'UMP- la rénovation pour la rénovation ! - ni en s'inscrivant dans la constellation extrémiste qui, réfutant toute idée de gouvernement, agite les chimères du "grand soir" ».
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 19:26
Hervé Nathan - Marianne | Mercredi 20 Mai 2009

La monnaie unique est susceptible d’exploser, et ce n’est pas un allumé anti-européen qui le dit, mais le respecté professeur Christian Saint-Etienne. L’avertissement est sans frais pour le moment.


(photo : Markusram - Flickr - cc)
(photo : Markusram - Flickr - cc)

« La fin de l’euro », c’est le genre de titre qui provoque un mouvement immédiat de jet du livre vers une corbeille. Et puis on retient. Le nom de l’auteur dit quelque chose : Christian Saint-Etienne, un des économistes parmi les plus titrés de France. Un pro-européen de toujours. Ex-proche de François Bayrou (il a fait son programme pour la présidentielle en 2007), il est actuellement conseiller nouveau centriste de l’Ile-de-France.  Et pour tout dire : pas un rigolo !

Lorsqu’on parle de la monnaie unique il y a les euro-béats, qui professent par exemple que l’Euro deviendra sous peu le dollar du 21è siècle. Et puis il y a les réalistes qui se souviennent que l’euro est né il y a dix ans d’un compromis politique fragile entre l’Allemagne et la France, celle-ci contraignant celle-là à abandonner sa souveraineté monétaire en échange de sa réunification. La monnaie européenne porte toujours les stigmates de sa naissance :  pas de budget commun pour faire face aux chocs économiques, pas d’instruments de gouvernement économique de la zone euro, hors le pacte de stabilité, etc. Les problèmes sont gérables en cas de croissance continue.

 

Mais, nous explique Christian Saint-Etienne, la crise rend absolument urgentes un certains nombres décisions stratégiques comme par exemple une harmonisation sociale et fiscale, l’adoption d’une politique stratégique autonome de l’Union, et la fixation de frontières externes, et surtout une gouvernement  économique des pays adhérant à l’euro. A défaut l’Europe irait vers l’explosion, notamment par ce que l’Allemagne, seule véritable puissance sera tentée de retrouver sa liberté de manœuvres, et le deutsche mark dont les Allemands n’ont jamais accepté complètement l’abandon. Cela ne sert à rien de  nier la tendance, avertit l’auteur, car « les déséquilibres actuels de la zone euro ne sont pas soutenables et l’absence de gouvernement économique décrédibilise la zone dans la négociation financière internationale ». La zone euro peut très bien exploser violemment, avec une série de dévaluations compétitives provoquant un recul de la construction européenne. D’ailleurs le Royaume-Uni ne vient-il pas de laisser filer sa monnaie de 30% ? 

 

Afin d’éviter dérive si dangereuse, Christian Saint-Etienne prône un retour coordonné vers un système monétaire renforcé », afin de stabiliser et de gérer politiquement des parités entre différentes monnaies. Autrement dit :  si l’Euro meurt, vive le SME ! HN

 

Pour vous procurer l'ouvrage « La fin de l'euro »





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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 14:12

Vers un congrès MRC ouvert à toute la gauche républicaine ? dans le blog de Michel Sorin

 

La non participation du MRC à la campagne des élections européennes, puis la décision de recommander le vote blanc ou nul, sont à l‘origine de débats contradictoires entre les militants.

 

La proposition de Jean-Pierre Chevènement d’actualiser le texte adopté par le congrès du Kremlin-Bicêtre en juin 2008 est l’occasion d’approfondir la réflexion concernant le rôle du MRC au sein de la gauche. De nombreux commentaires sont publiés sur ce blog. Les plus nombreux concernent l’article La médecine Chevènement : reconstruire l'Etat et l'Europe autrement  - 11 mai 2009.  

 

Alain Girard, responsable du MRC en Charente-Maritime, considère que le moment est venu de rebattre les cartes dans le Mouvement présidé par Jean-Pierre Chevènement. Il conclut son billet ainsi : « Il est temps de recomposer le MRC sur ce qui a été fait car il ne faut pas rogner ce qui a été en son temps positif mais pour  l'heure il faut vraiment poser l'urgence d'un congrès extraordinaire car nous aurons tout à reconstruire ».

 

Je lui ai répondu ceci :

 

Je retiens ta proposition de congrès extraordinaire, car il s'agit de décider de l'orientation du MRC, dans le contexte de la nouvelle configuration politique de la gauche (que nous n'avions pas anticipée lors du congrès du Kremlin-Bicêtre en juin 2008) et de l'aggravation de la crise (que nous avions prévue).

Le 1er avril, quand il avait évoqué la nécessité de mettre à jour la motion de notre congrès, concernant la partie opérationnelle de notre stratégie, Jean-Pierre Chevènement n'avait pas exclu la possibilité d'avancer le congrès, dont la date normale est en 2010.

Après les élections européennes, le 7 juin, nous aurons un Conseil national le 28 juin. Dans la perspective des élections régionales de mars 2010, il serait utile de préciser notre stratégie au cours d'un congrès anticipé en octobre 2009.

 

J’ajoute que nous devrions enclencher au plus tôt une démarche d’ouverture en direction des citoyens intéressés par notre réflexion sur la recomposition de la gauche. Pourquoi pas prendre l’initiative d’un congrès extraordinaire de la gauche républicaine ?

 

Claude Nicolet apporte sa contribution à la réflexion, sur son site (Claude Nicolet - Accueil) qu’il vient de créer, alors qu’il préside la fédération MRC du Nord et exerce des responsabilités électives dans l’agglomération de Dunkerque. J’emprunte au site du MRC 77 le titre de son texte (cliquer dessus).

 

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 09:53
Elie Arié - Médecin -Ex secrétaire national à la Santé du Mouvement Républicain et Citoyen | Dimanche 17 Mai 2009 à 15:01 |

Le soutien au Traité Maastricht est, pour le PS, la mère de tous ses déboires. Le Front de Gauche est une réaction salvatrice, mais insuffisante, à la capitulation socialiste devant le neolibéralisme.


Chevènement, le PS, le Front de Gauche et l'Europe

Le Parti Socialiste a commis son « péché originel » en soutenant le traité de Maastricht, qui comportait la création

- d’une monnaie unique (là où une monnaie commune aurait suffi)

- et d’une Banque Centrale Européenne indépendante de tout pouvoir politique, sur le modèle de la Bundersbank allemande, et n’ayant pour seule mission que la lutte contre l’inflation et les déficits budgétaires, mais pas – contrairement à la Réserve fédérale américaine (FED) – de favoriser la croissance et l’emploi.

Dès lors, il a été inévitablement contraint de parcourir toutes les étapes d’un chemin de croix vers la mise en place d’une économie européenne placée sous le signe d’un libéralisme économique de plus en plus dogmatique –par rapport auquel les Etats-Unis, même ceux de Bush, apparaissent comme une nation à l’économie étatique:

- négociation et ratification des traités de Nice et d’Amsterdam, présentés ensuite, dans un remarquable exercice d’amnésie (peut-on parler d’ »Alzheimer politique » ?) lors de sa campagne pour le OUI au TCE, comme l’horreur libérale absolue face à laquelle ce TCE était un « moindre mal »,

- profil bas face à la ratification parlementaire du traité de Lisbonne, sans aller jusqu’à tenter de la faire capoter en s’y opposant au Congrès,

- et Lionel Jospin dirigeant le gouvernement qui a été celui qui a le plus privatisé, en France, depuis la Libération, mais se demandant toujours pourquoi, à la Présidentielle de 2002, deux millions d’électeurs l’ont abandonné depuis celle de 1995, d’où son élimination dès le premier tour.

C’est pourquoi, depuis lors, le Parti Socialiste est dans l’incapacité de présenter un programme crédible à toutes les élections nationales ou européennes, et doit se limiter

- à évoquer sur un mode incantatoire l’ « Europe sociale » qu’il a été le premier à démanteler, les « services publics à la française » bien différents des Services d’Intérêt Général tels qu’ils sont définis dans le traité de Lisbonne, etc.

- et à se replier sur la gestion et les élections locales, régionales ou municipales, les seules qu’il est désormais capable de remporter, se contentant de cette nouvelle France féodale ( on abandonne Paris au Roi, et chacun se satisfait de ses petits pouvoirs dans son petit fief : le duc de Bourgogne, la duchesse de Bretagne…).

Pire encore, après avoir fait l’éloge du social-libéralisme, il s’est trouvé pris à contre-pied par la crise économique, et a dû laisser à une droite pragmatique et peu soucieuse d’idéologie le retour de l’intervention de l’ Etat en économie : son ralliement à l’ « Etat modeste » est trop récent pour qu’il puisse se défroquer au lendemain de sa conversion ; et voilà pourquoi il est dans l ‘incapacité, aujourd’hui, de tirer électoralement profit d’un retournement de situation qui aurait donné raison à ses convictions s’il ne les avait pas publiquement reniées depuis 20 ans.

Le Front de Gauche, à défaut de mieux
En réaction, bien tardive, à cette dérive d’un Parti qui ne s’appelle plus « Parti Socialiste »que par dérision et par antiphrase (tout comme le parti de toutes les compromissions s’appelle encore Parti Radical) , Jean-Luc Mélenchon s’est enfin décidé à le quitter et à créer un « Front de Gauche » avec les résidus du Parti Communiste (autre dénomination héritée d’un passé oublié de tous) et quelques ex-chevènementistes en déshérence.

Si cette nouvelle formation n’a aucun avenir, c’est, comme l’analyse fort justement Jean-Pierre Chevènement, parce qu’elle « méconnaît le ressort que peut constituer l’exercice de la souveraineté nationale, c’est-à-dire de la démocratie, dans une Europe qui est faite d’une trentaine de nations ».

Pour ma part, je voterai pour lui aux européennes, mais à titre de témoignage personnel, sans aucun espoir ni aucune illusion politiques ; son rôle sera le même que celui de Die Linke en Allemagne: tous deux sont voués à rester éternellement au-dessous de la barre des 10 %, et à assurer les futures victoires électorales de l' UMP en France et de la CDU en Allemagne, tout comme le Front National a permis celles du PS depuis 1988.

Vers la mondailsiation malheureuse
Enfin, l’échec de la candidature de Chevènement en 2002 a prouvé que les esprits n’étaient pas encore assez mûrs ni la situation perçue comme assez grave pour une solution de type Pôle Républicain, réunissant souverainistes et démocrates de gauche et gaullistes dans une démarche voisine de celle de la Résistance, faisant passer l’essentiel au-delà des contingences politiciennes du moment et des pesanteurs idéologiques du passé.

Aujourd’hui, le seul optimisme possible passe par le pessimisme, et consiste à considérer, comme le dit Henri Guaino, que « l’ère de la mondialisation heureuse est terminée », et que ce qui lui succèdera sera l’ère de la « mondialisation malheureuse » ; une fois que nous aurons été dans le mur, après le grand désastre mondial, quelque chose de nouveau émergera : après tout, les « trente glorieuses » dont nous gardons la nostalgie (sans doute excessive, en les idéalisant un peu trop après coup : mais, à l’époque, nous avions confiance en l’avenir, et c’est cela qui a disparu) n’auraient jamais existé sans la catastrophe humaine du nazisme et de la deuxième guerre mondiale.

Bien sûr, l’ Histoire ne se répète jamais, et nous ignorons quelles formes prendra le nouveau règne de l’irrationnel qui accompagnera la nouvelle crise mondiale, et qu’annonce déjà la montée des fanatismes religieux et communautaristes de toutes sortes ; il ne reste qu’à espérer que le temps des Ténèbres à venir soit le plus bref possible, et fasse le moins de ravages possibles, en attendant que puisse revenir à nouveau l’esprit des Lumières et le temps de la Raison.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 12:37
Communiqué de presse de Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement Républicain et Citoyen, jeudi 14 mai 2009.
Le Mouvement Républicain et Citoyen ne prend pas part à la campagne des élections européennes. Il préconise, le 7 juin prochain, un vote blanc ou nul à ces élections européennes.
Pourquoi ?
Cette élection à un Parlement-fantôme est un trompe l’œil. Dans cette enceinte où 770 soi-disant députés inconnus de leurs électeurs peuvent s’exprimer trois minutes chacun, en usant de l’une des vingt-deux langues officielles reconnues, aucune volonté générale ne peut bien évidemment s’exprimer.

M. Sarkozy, à Nîmes, a parlé de politique de change volontariste, de protection communautaire et de politique industrielle commune, mais il sait très bien que le texte du traité de Lisbonne qu’il a fait adopter, l’en empêchera. La même schizophrénie – pour ne pas dire hypocrisie - frappe le Parti socialiste qui a approuvé lui aussi le traité de Lisbonne. D’ores et déjà MM. Brown et Zapatero ont fait savoir que les députés travaillistes anglais et ceux du PSOE espagnol soutiendraient le candidat libéral à la présidence de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso. Cette élection est vide de contenu.

Ni le NPA de M. Besancenot ni le « Front de gauche » ne proposent de stratégie de redressement crédible. L’un ne veut pas venir au pouvoir. L’autre méconnaît le ressort que peut constituer l’exercice de la souveraineté nationale, c’est-à-dire de la démocratie, dans une Europe qui est faite d’une trentaine de nations.

C’est sur celles-ci qu’il faudra s’appuyer pour redresser une construction européenne que le dogme libéral et le mythe d’un peuple européen inexistant vouent à l’impuissance. Le Mouvement républicain et citoyen appelle au vote blanc ou nul de préférence à l’abstention : le peuple français, en effet, ne doit pas laisser bafouer la volonté qu’il a démocratiquement exprimée le 29 mai 2005.
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 22:52
Par Le Vrai débat. Qui nous révèle une incroyable statistique indiquant que le PPE et le PSE sont alignés dans la plupart des votes ! On comprend mieux le sens de l'abstention massive des citoyens de l'Union que nous annoncent la plupart des instituts de sondage.


Cédric Puisney - Flickr - cc
Cédric Puisney - Flickr - cc

Pas d'article détaillé aujourd'hui, mais un simple chiffre : 97%.
Dans 97% des cas en 2008, le PSE (parti socialiste européen, au sein duquel siègent les socialistes français) et le PPE (parti populaire européen, dont l'UMP) ont voté dans le même sens les textes qui leur étaient soumis au parlement européen. Soit 10 votes différents seulement sur un total de 535. C'est le résultat d'une étude dont les détails seront prochainement publiés.

Lorsqu'on sait que plus de 80% de nos lois sont issues de cette législation européenne, on comprend pourquoi l'opposition médiatique entre le PS et l'UMP n'est qu'une duperie, une comédie destinée à masquer la collusion des deux piliers du Système, et de leurs supplétifs.

Il est très important de diffuser au maximum ce chiffre avant le 7 juin, jour des élections européennes, pour que les Français puissent enfin connaître la vérité, et se prononcer en conscience.

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