Dans La Dépêche du Midi du mercredi 20 janvier 2010, Mr Bouat, vice-président de C2A nous annonce que l’agglomération va se doter d’un plan de déplacement urbain communautaire. Ces plans déterminent, dans le cadre d’un périmètre de transports urbains, l’organisation du transport des personnes et des marchandises, la circulation et le stationnement. Excellente nouvelle, réclamée depuis des lustres par l’opposition municipale d’Albi !
Mr Bouat nous dit encore : à terme, les 17 communes ne pourront plus créer de lotissements ou de zones d’activités sans tenir compte du trafic généré.
C’est certainement pour cela que Mr le Maire d’Albi s’est empressé d’annoncer la construction d’une grande salle de spectacles avec parking souterrain en plein centre-ville, place de l’Amitié entre les peuples.
La logique politique et gestionnaire aurait voulu le contraire, c'est-à-dire se doter, d’abord, d’un Plan de déplacement urbain, et, définir ensuite l’emplacement adéquat pour implanter une salle de spectacles. En effet, lorsqu’on a la volonté de faire d’Albi un pôle d’attractivité dépassant les frontières du Tarn il aurait été souhaitable de commencer par le PDUC et construire cette « zone d’activités » en fonction de celui-ci.
Pourquoi donc est-ce à la logique inverse que l’ensemble des élus et des citoyens de la communauté d’agglo seront confrontés ?
Deux raisons majeures s’offrent à nous, erreur de gestion de Mr Bonnecarrère , fort improbable à notre avis, ou plus sûrement , véritable volonté politique de mettre devant le fait accompli les élus des 17 communes de l’agglo.
Si le maire d’Albi a décidé de mettre la charrue avant les bœufs, c’est pour imposer à tous ses collègues et aux habitants de l’agglomération de s’adapter à son projet alors que nous réclamons que tous les projets répondent aux besoins des citoyens et respectent leur vie quotidienne.».