5 septembre 2006
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13:59
C'est la rentrée et à en croire certains, tout irait bien dans le meilleur des mondes. Sarkozy fait, paraît-il, un tabac avec son livre, il fait aussi un tabac dans toutes les Universités d'été qui lui sont acquises. Chirac et Villepin sont, paraît-il, requinqués grâce à la crise du Liban et à la courbe du chômage qui ne cesserait de baisser. Ségolène Royal continue, paraît-il, d'être la préférée des Français pour la prochaine présidentielle et d'enregistrer des ralliements. Fabius continue son tour de France où, paraît-il, il parvient à rassembler plus d'auditeurs que ses concurrents socialistes.
Tout ce petit monde bouge, imperturbable, l'oeil plus ou moins rivé sur les sondages, attentifs à éviter ce qui pourrait nuire à l'obtention du but que chacune et chacun s'est fixé: la présidentielle 2007.
On chercherait en vain, sur leur blog et autre site internet, un mot de compassion pour ces millions de Français qui ne peuvent pas partir en vacances, victimes du chômage et de la précarité, ou simplement de ce qu'on appelle les "classes moyennes" gagnant de quoi ivre à peu près correctement toute l'année à condition de se priver de pas mal de choses.
La courbe du chômage diminue à en croire les statistiques mais au prix de combien de radiés des livres de l'ANPE simplement parce qu'ils ont travaillé quelques heures dans le mois ?
La précarité ne cesse d'augmenter depuis trente ans alors que, dans le même temps, les plus riches n'ont jamais été aussi riches. Cette réalité là , les Villepin, Borloo et compagnie sont impuissants à la masquer. Leurs fanfaronnades sur le thème "le chômage baisse" tout comme celles de Sarkozy sur celui de la "délinquance qui diminue" , n'ont que peu de prise sur ce que pensent les Français, qui n'ont pas besoin d'aller surfer sur le blog de Ségolène pour exprimer leurs désirs d'avenir.
Il suffirait pourtant à nos responsables politiques, durant l'été, d'être à l'écoute de ce que pense la France d'en bas, pour comprendre le décalage entre ce qu'ils feignent de croire et la réalité. C'est bien parce qu' aucun homme ou femme politique n'a jusqu'à présent eu le courage d'agir sur cette réalité que les Français, à chaque élection, sortent les sortants.
Il s'agit , maintenant, de vouloir que cela change et qu'enfin nos compatriotes puissent se reconnaître dans une politique économique et sociale faite pour eux et non pour une petite minorité de privilègiés. Est-ce un rêve ? Peut-être ! Mais n'est-ce pas ce rêve qui a conduit des millions d'hommes et de femmes à croire au socialisme, cette idée de justice et de progrès social qu'on aimerait voir à nouveau portée par nos élites politiques ?
publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr
Tout ce petit monde bouge, imperturbable, l'oeil plus ou moins rivé sur les sondages, attentifs à éviter ce qui pourrait nuire à l'obtention du but que chacune et chacun s'est fixé: la présidentielle 2007.
On chercherait en vain, sur leur blog et autre site internet, un mot de compassion pour ces millions de Français qui ne peuvent pas partir en vacances, victimes du chômage et de la précarité, ou simplement de ce qu'on appelle les "classes moyennes" gagnant de quoi ivre à peu près correctement toute l'année à condition de se priver de pas mal de choses.
La courbe du chômage diminue à en croire les statistiques mais au prix de combien de radiés des livres de l'ANPE simplement parce qu'ils ont travaillé quelques heures dans le mois ?
La précarité ne cesse d'augmenter depuis trente ans alors que, dans le même temps, les plus riches n'ont jamais été aussi riches. Cette réalité là , les Villepin, Borloo et compagnie sont impuissants à la masquer. Leurs fanfaronnades sur le thème "le chômage baisse" tout comme celles de Sarkozy sur celui de la "délinquance qui diminue" , n'ont que peu de prise sur ce que pensent les Français, qui n'ont pas besoin d'aller surfer sur le blog de Ségolène pour exprimer leurs désirs d'avenir.
Il suffirait pourtant à nos responsables politiques, durant l'été, d'être à l'écoute de ce que pense la France d'en bas, pour comprendre le décalage entre ce qu'ils feignent de croire et la réalité. C'est bien parce qu' aucun homme ou femme politique n'a jusqu'à présent eu le courage d'agir sur cette réalité que les Français, à chaque élection, sortent les sortants.
Il s'agit , maintenant, de vouloir que cela change et qu'enfin nos compatriotes puissent se reconnaître dans une politique économique et sociale faite pour eux et non pour une petite minorité de privilègiés. Est-ce un rêve ? Peut-être ! Mais n'est-ce pas ce rêve qui a conduit des millions d'hommes et de femmes à croire au socialisme, cette idée de justice et de progrès social qu'on aimerait voir à nouveau portée par nos élites politiques ?
publié par André Baup Mairie d'Albi 16, rue de l'Hôtel de Ville 81023 Albi cedex 9. andre.baup@free.fr